LANDMANNALAUGAR

"Mon grand, 

etc ..."

écrit la vioque de ce blog.

Elle m'envoie aussi

cette carte postale.

Il s'agit d'une formation géologique archi-célèbre d'Islande, à la limite d'un champ de lave né d'une éruption en 1477. Cela ne nous rajeunit pas.

Il faut vous dire que le Thierry de ce blog, vétérinaire de formation, se rend plusieurs fois par an en Islande pour y faire du cheval. Enfin, chaque fois qu'il n'est pas "obligé" - par amitié pour moi beaucoup plus que par les liens du sang auxquels nous n'attachons pas une importance symbolique capitale, ni lui ni moi - de combler les impasses de trésorerie que ma banque ne daigne pas couvrir.

Depuis deux ans, ma mère a pris l'habitude de l'accompagner. Elle reste dans le véhicule tout-terrain balai - elle aura 85 ans tout de même dans 5 jours ! - et bivouaque avec eux. Parfois, le troupeau et le véhicule font route ensemble. En effet, la douzaine de cavaliers, aguerris, parcourt entre 50 et 80 km par jour et change de monture à intervalle régulier, le reste des animaux suivant la cadence: cela a l'esprit grégaire, un équidé.

Le soir, il n'est pas rare qu'elle aide à confectionner la "meat soup", l'ordinaire de la troupe. Je les plains. Ma mère possède beaucoup de qualités, et a réussi à dominer certaines recettes à force d'application, mais ce n'est pas un cordon bleu dans le sang. Ou alors bleu vraiment très clair.

Ce n'est pas ce qu'on lui demande. Elle entonne des chansons grivoises, boit du Schnaps - le Brennivin - pète très fort et se conduit généralement aussi crument qu'un homme. Elle a appris tout cela à la faculté de médecine, dans les années cinquante. Comme quoi, l'université sert parfois à quelque chose.

Amusez-vous bien, les Charlier!

D'ailleurs, leur périple se termine demain. Et samedi en huit, le 8 août d'ailleurs, c'est en compagnie du directeur de Pairi-Daiza qui a libéré l'heure de midi pour nous, que nous visiterons ensemble toutes les nouveautés de ce Jardin des Mondes.

Merci Eric.