On commence avec
Gilles Vigneault,
celui qui
"went to the market .... "
Vous voyez qu'on a de l'espace pour de nouveaux exposants,
Sur notre ... Place de la République, très exactement.
Nous ne leur dirons pas que l'imposant platane
Qui en occupe le centre, comme un mât de cocagne,
Abrite évidemment, lorsque c'est la saison,
Des milliers d'étourneaux, poussant haut leur chanson.
Ceux-ci sont prêts à tout, aux pires rosseries
Pour souiller méchamment toutes les carrosseries.
Imprudent qui y installe son camion-rôtisserie,
Il en sera quitte pour de salissantes gâteries !
Nous leur dirons par contre combien nous souhaitons
Admirer d'un boulanger, le capot du camion
Voir s'installer ici un boucher, et puis le poissonnier,
Voir apparaitre enfin le maraîcher, ou encore un crémier.
On aimerait même découvrir l'improbable quincailler
Afin que tous ceux-ci, de concert, puissent nous approvisionner.
Même Jean-Louis, notre sympathique épicier,
Souhaite la venue de tous ces vivandiers.
J'ai obtenu un fiat, pourvu que ce soit une Abarth
Des personnages cités dans ma dernière chronique.
Je vais donc à loisir, après l'imprimatur
Pouvoir vous narrer toutes nos aventures.
Que vous veniez de Néfiach, ou même de Saint-Barth
Vous allez vous marrer, c'est dans votre nature.
Nous terminerons en effet mes modestes répliques
Qui à toute tristesse veulent faire la nique,
Par un air de Jacques Brel, aux accents poétiques:
" Non Jean, t’es pas tout seul
Arrête de te cacher
Viens là, il y a du monde
Prends une demi-bouteille
Fais-y péter la bonde
On va se la vider
Non Jean, t’es pas tout seul
Viens chez moi, on monte
Par l’escalier d’en-bas
Qui fait peur aux gérontes
On y trouvera du vin
qui chasse tous les chagrins
Non Jean, t’es pas tout seul
J’ai plaisir à te voir
Ça m’ met le coeur en fête
Et m’ donne envie de boire
Viens, Jean, viens, viens, viens ... "
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