MERCI ERIC

 

Nous reviendrons

en long et en large 

sur la visite combinée

de la famille Charlier

et de la famille Domb

au Jardin Pairi-Daiza,

à l'invitation de son

créateur et directeur,

Eric Domb.

 

 

 

Cette occasion, qui nous a réunis tous pour la troisième fois à Cambron, permet de découvrir les nouveautés du "parc". Celles-ci se succèdent à un rythme soutenu, mais réfléchi. 

 

En milieu de journée, Eric Domb a trouvé le moyen de se soustraire à ses obligations pour venir croquer un morceau avec nous au "Temple des Délices", le restaurant de gastronomie asiatique dont Eric Bigonville, le chef qui veille à présent aux destinées de tous les points de restauration (et quelques-uns à venir si j'ai bien compris), tient fermement les rênes. 

 

Vous le voyez ici tout sourire - plus de 15.000 entrées le samedi 8 août - à la droite de son frère (polo beige), le Marc de ce blog. Marc et moi nous connaissons très bien depuis 1967, même si nous nous étions rencontrés furtivement quelques fois auparavant. Cela ne nous rajeunit pas!

 

Et le troisième quidam? Vous le connaissez également de nom: c'est un de mes trois Denis. Il y a le Denis d'Epigny-sur-Orge, qui nous accueille à l'île d'Yeu et anime le "Cercle des Amateurs de Vin" de son village dans l'Essonne. Il y a aussi le Denis de Saint-Gaudérique, un ancien de France Telecom devenu expert en informatique, sans qui je n'aurais jamais pu commencer ce blog car il a eu la patience de me mettre le pied à l'étrier. Et puis il y a le "Denis de Patou" (en chemise bleu azur). Il était notre voisin à Zellik, ce qu'il est resté d'ailleurs, mais est aussi le compagnon de la Patricia de ce blog. Ceci justifie sa présence parmi nous, qui coïncide avec une de ses rares apparitions en Belgique. Denis réalisait jadis ni plus ni moins qu'un condensé de revue de presse quotidien pour les parlementaires belges, avant que l'état belge reconnaissant ne lui octroie une retraite honorable. Il la passe en Espagne pour la plupart du temps, sauf quand il ne peut se soustraire à ses obligations sociales, familiales ou sentimentales dans le royaume des Belgiens. C'est un joyeux compagnon, posé, et qui porte sur toute chose un regard amusé et gentiment critique. Je crois qu'on peut le qualifier de goguenard. Son patronyme en double prénom est en lui-même une jolie pirouette.

 

Quant à Eric Domb, que ceux qui ne le connaissent pas bien qualifieraient sans doute de grand diplomate avant tout, il possède évidemment cette qualité au plus haut degré. La manière dont il a su faire comprendre à ses interlocuteurs chinois que nul autre jardin ne serait aussi bien à même d'accueillir les pandas Haohao et Xinghui en est un exemple. Mais il sait aussi remettre, gentiment et avec le sourire, les choses à leur juste place. Il a été élu "personnalité wallonne de l'année" en 2015, ce qui lui a fait grand plaisir. Mon frère m'a rappelé que, ne boudant pas sa satisfaction, notre ami a chaudement remercié le jury de cette distinction, ajoutant que cela lui allait d'autant plus droit au coeur qu'il est un petit-fils d'émigrés et a vécu l'essentiel de son existence en région bruxelloise. Voilà aussi une facette du bonhomme. Il a bénéficié à l'origine du soutien des autorités locales et de la région wallonne, il a créé beaucoup d'emplois locaux (et des emplois de qualité), il a inscrit "son" parc au plus profond du tissu folklorique et culturel hennuyer, mais il n'oublie pas d'où il vient, qui il est, et où il va. D'ailleurs, le parc ne s'appelle-t-il pas Jardin des Mondes? Cosmopolite, Eric? Je crois que oui et je me sens à l'unisson avec lui, moi qui, vivant en France avec une Héraultaise originaire de Campanie, était né d'un père carolorégien et d'une mère coxydoise.

 

Merci encore de la visite, Eric, et à bientôt.

 

 

 *: Je ne l'avais pas vu au moment d'appuyer sur le déclencheur, mais notre "Eglise de Coume Majou"

     figure plein champ !