NON, JE NE VAIS RIEN CHANGER ... 

Deux lectrices discutent bouquins
Deux lectrices discutent bouquins

 

 

 

 

 

... je serai toujours

cet auteur négligé 

 

 

 

 

 

 

 

Julio me sussure le titre suggestif de mon scribouillage du jour. Là, on entend bien le crissement de la plume "Ballon" qui égratigne le velin. J'étais surtout le roi du pâté et de la rature, en fait. 

 

J'adore les signes de ponctuation. Si certains tenants du "nouveau roman" et même un prix Nobel de littérature français s'en passent parfois, ou souhaitent minimaliser leur usage, je suis quant à moi convaincu qu'ils enrichissent le texte. C'est une des choses que je ne modifierai pas.

 

Or, Amélie Nothomb me fait le plaisir de lire ces lignes, quelquefois, et Daniel Cunin aussi, l'excellent traducteur de Stefan Brijs. Et pourtant, je ne changerai pas un iota à ma manière. Et alors ?

 

Alors, la Loute herself, la prunelle de mes iris et la joie de son papounet, travaille à Knouque-le-zot cet été et c'est ... encore un des fils Domb, Olivier cette fois, qui me rend le service et me fait l'honneur de l'héberger. Nous, nous lui avons rendu visite samedi soir et avons fait à cette occasion la connaissance de sa compagne. Enfin, c'est plutôt ma mère qui a fait sa connaissance tant elle l'a accaparée. Tu penses, elle est romaniste, spécialisée en littérature médiévale et dévore, tout comme elle, du bouquin et encore du bouquin. Par politesse, elle semble décidée à lire de temps à autre les chroniques que je commets. On verra, time will tell. J'espère qu'elle ne me considèrera pas au bout d'un moment comme un succédané suranné de Boccace, un ersatz fadasse de Pétrarque (tout ceci en toute modestie), comme un Crétin de Trop en somme. Ce jeu de mots extrêmement drôle me dispensera - je l'espère - de mettre une t(h)une dans le cochon-tirelire.

 

Nous avons aussi fait la connaisance de Nora (et de sa copine), la fille d'Olivier, qui s'est d'ailleurs très honnêtement présenté comme son père. Le monde est bien fait. Bon, y'en a encore des ados ou des djeuns qui semblent issus du même moule que les "VC"* comme moi ...  grave trop! Elle a suivi avec un intérêt poli la conversation que nous tenions et ... elle boit du vin, bien et beaucoup.

 

Ah, la brave petite !

Oh, la belle enfant que voilà!

Où est ma cassette?

Au voleur, on a pris ma cassette ... 

 

 

*: VC: Vieux Con

 


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Comments: 2
  • #1

    catherine deschepper (Wednesday, 12 August 2015 10:40)

    Politesse versus narcissisme, voire curiosité étrange, dès lors qu'on fait l'objet d'une partie du billet? Euh, c'est trop vraiment. Si, si j'insiste. Presque gênant (surtout si Amélie lit... et de me réjouir de ce que je n'ai pas dit).

    Ceci dit, la rencontre était belle. Belgium one point, dirait l'autre... celui qui manque à la dernière phrase du premier paragraphe, si cher pourtant au tenant des signes de ponctuation. Je sais, je suis mauvaise, mais il faut alimenter le cochon, qui au demeurant est une vache, suisse qui plus est.

    A bientôt, qui sait?

    Catherine

  • #2

    Luc Charlier (Wednesday, 12 August 2015 10:51)

    Bien vu pour le point final. Celui-ci n'est pas facultatif et je ne l'ai donc pas omis. Ma vue défaillante n'a pas remarqué qu'il manquait, surtout après un "t" où il est quasiment accolé. Je prends prétexte d'un oubli, qui est différent d'une faute: c'est une coquille. Quant à la vache ... veau, cochon, couvée: tout fait oseille au bon banquier.
    Correction apportée mais faute avouée.