ITERUM LICET ADIRE CASTRUM CAUCOLIBERI






Avec le départ de

la majorité des estivants,

Collioure redevient accessible.








Nous en avons profité ce dimanche, d'autant que le climat était suffocant dans les terres, alors qu'une brise marine raffraîchissait l'atmosphère sur la Côte Rocheuse. Ce week-end-ci se tiendra la foire du livre colliourenque et on risque de nous y revoir. Cédant à la démagogie du néo-féminisme, les organisateurs (des hommes pour la majorité) ont choisi comme thème "la littérature des femmes en Méditerranée", un peu comme d'autres avaient présenté "la dictature du prolétariat dans l'Allemagne industrielle". On pourra y rencontrer une auteure de BD tunisienne, Gihèn Ben Mahmoud (qui amasse les prix?), ainsi que Diana Lama (Italie), Mine Kirrikanat (Turquie) et Cristina Fallaras (Espagne), des écrivaines.


Je critique, je critique (comme aurait pu le dire Elie Kakou), mais l'idée est bonne. Parmi mes "nordiques", Islandaises et autres, les plumes tenues par une main de femme sont de plus en plus nombreuses. En fait, ce qui m'irrite, c'est qu'on éprouve le besoin de le souligner. Les filles écrivent, et écrivent bien. Point. Autour de moi, j'encourage la mienne, de fille, à grater le velin, et la plus jeune des nièces de Christine, notre Juju, aimerait devenir éditrice. Très bien, tout ça. 


Sur la station balnéaire, riche de plusieurs bons établissements, Coume Majou n'est pas trop présent. Seul Iijima Masashi nous prend un peu de rosé. Il faut bien avouer que, lorsqu'on mange à Collioure, il est tentant de boire du Collioure! Il en existe de très bons, dans les trois couleurs. Méfiez-vous cependant du sulfitage de ces vins: chez certains, on n'y va pas avec le dos de la cuillère et Christine, mon "sulfitomètre " privé, réagit souvent avec vigueur. Mes préférés, mais ceci n'engage que moi, sont ceux de Philippe Gard, que je n'ai jamais rencontré, et de Pierre Gaillard, l'homme de Malleval (oui, oui, dans le Pilat), qui est dans le même cas. On ne m'accusera pas de copinage lorsque j'encense cette concurrence. 


Il est trois endroits au monde où je suis allé d'innombrables fois

et la même magie opère lorsque je m'y rends à nouveau:

le Cima Corgo, l'aire d'appellation du Bandol et Collioure.

Je ne m'en lasse JAMAIS.



PS: Cerise sur le gâteau, un glacier artisanal y tient boutique durant une bonne partie de l'année et la gourmandise tient la

      main du sens de l'esthétique pour nous pousser à y aller. Sa production ne nous a jamais déçus.



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Comments: 2
  • #1

    Thierry Charlier (Tuesday, 01 September 2015 12:36)

    Et Zermatt ?

  • #2

    Luc Charlier (Tuesday, 01 September 2015 13:52)

    Zermatt, je n'y suis pas allé "d'innombrables fois". Il y a plein d'autres sites qui continuent à m'épater, mais je ne les pratique pas si souvent. Ici, je parle d'endroits que j'ai fréquentés tant et plus, où mes visites se comptent en dizaines.