POUR SURVIVRE, FAUT RAMIER, Y'A PALOMBE D'UN DOUTE

Les deux premières palombes de la saison
Les deux premières palombes de la saison





Il s'agit du plus grand

pigeon européen.

Qu'il soit migrateur, erratique

ou quasiment casanier 

(comme au UK),

le chasseur aime à 

le tirer quand même.






Ma grand-mère en raffolait et m'en a très tôt donné le goût. Ce gibier est rare chez le volailler en Belgique, et très saisonnier bien sûr. Comme les familles migratrices paient un très lourd tribut à la "barbarerie" - j'y participe par ma gourmandise - de l'homme cynégétique, ce sont souvent des individus d'un an qu'on abat et la chair en est donc tendre, quoique fort savoureuse. Mis à part la bécasse et sans doute l'ortolan (jamais mangé), c'est sans doute la plume la plus goûteuse.


Or donc, Filou et Raymond - pour les appeler par leur nom - nous ont offert hier les bibiches que vous voyez ici. Elles sont déjà plumées, courtesy of Christine Civale. Filou est un nez parfait et rapporte bien, quant à son maître: pan-pan, il n'y a que la tête des volatiles qui a pris du plomb, c'est une fine gachette. Pour les remercier, ils boiront ma "mistelle maison", macabeu 2013. 


Il me reste, par hasard, deux petites endives du nord de la France et je pense que je vais simplement nous rôtir ce gibier et le servir "à la brabançonne". J'avoue que le beurre fondu, bien "modifié" par toutes ces réactions de type Maillard, tout malsain qu'il soit, me délecte. 


Tiens, je vous laisse car je dois aller choisir le vin.




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