J'AIME FEYDEAU

Résultat - partiel - de la chasse du 4 octobre
Résultat - partiel - de la chasse du 4 octobre







"Monsieur chasse",

notamment avec Régis Laspalesse

dans la distribution, 

me régale,

encore et encore.








Ici, c'est notre fine gachette corneillanaise qui a alerté Christine: "Quand êtes-vous là?". Nous venions de rentrer.

La vie, quelquefois, est bien faite.


Le "Tonton" de Christine, André pour les autres mais nous continuons de nous vouvoyer mutuellement, souhaite de plus en plus de mesures de sécurité. On sait que la chute de la dopamine et de ses dérivés qui accompagne le grand âge entraîne une diminution de la taille des lettres lors de l'écriture manuscrite, mais aussi des tendances accrues à la paranoïa et un recentrage exacerbé sur soi-même. Depuis quelques jours, il fallait placer dare-dare un éclairage à La Franqui qui puisse détecter tout mouvement sur l'accès au terrain. Pas un électricien qui veuille le faire: les murs de la bergerie  sont hostiles à tout chevillage, l'installation électrique a plus de 60 ans et un seul fusible général (avec différentiel quand même) protège cette partie de la propriété. Donc, je m'y colle, d'autant que je possède encore un détecteur de mouvement infra-rouge que je n'avais jamais utilisé à ... Wemmel. 


J'ai passé une demi-journée en fin de semaine à installer les gaines et les consoles pour les prises et interrupteurs (chevilles, enduit, scellement chimique et tutti quanti) et suis retourné aujourd'hui  refaire une surface plane à l'enduit de rebouchage pour y fixer l'applique extérieure. J'ai aussi terminé tous les branchements électriques, y compris l'alimentation.


Il reste à fermer le circuit par un interrupteur - pas un va-et-vient, je n'y comprends rien et me trompe toujours dans le câblage - et à installer les lampes. Ensuite, un petit auvent anti-tempête devrait protéger les ampoules des intempéries. Je vous avoue que j'aurais autre chose à faire mais ce genre de bricolage où l'ingéniosité l'emporte sur l'adresse manuelle me plaît. Je ne suis pas très adroit de mes mains, sans être franchement malhabile, mais je suis patient, appliqué et tenace.


Pour la pierre calcaire provenant de la falaise de Leucate, qui constitue l'essentiel du matériau de construction de ce bâtiment rustique et rural, je crois enfin avoir trouvé le moyen de l'amadouer. On l'attaque doucement avec un foret à pierre, en rotation lente et sans percuter. Dès qu'un avant-trou apparaît, on augmente un peu la vitesse de rotation de la mèche, puis on enclenche le percuteur. Cela fait un joli trou-trou dans lequel les chevilles tiennent bien. J'ai d'abord cassé le tranchant en tungstène de deux forets de qualité professionnelle, ensuite j'ai fait éclater cette roche en morceaux aux arêtes vives, avant de réaliser que la manière "douce" était la bonne. C'est que je ne suis pas Compagnon du tour de France, moi, ni portugais.


Il est quasiment 20 h 30' et notre Civale achève de plumer et d'écorcher la chasse. Ce soir, nous nous "contenterons" d'un restant de magret de canard et d'une caille, mais la Côte-Rôtie (La Garde 1988, une blonde d'un très beau millésime) sera sacrifiée.


Pourvu qu'elle ne soit pas bouchonnée! 




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