MÊME A COURT D'HALEINE, JE PLAIDE POUR MA CHAPELLE



En quittant Tain

à hauteur de Valrhona, 

vers le coteau, 

on tombe à présent

sur un itinéraire

bien balisé qui

vous mène au sommet

de la colline de l'Hermitage.






Je suppose que l'accession aux plus hautes responsabilité au sein d'Inter-Rhône n'a pas ralenti l'expansion d'un des intervenants principaux de cette appellation. La guéguerre apparente qu'il mène à son concurrent direct se traduit par la multiplication des stèles au fur et à mesure de l'alternance de leurs parcelles respectives. De même, des murs entiers s'érigent, portant leurs marques. Pour les visiteurs observateurs, la distinction est pourtant facile: aucun des deux ne désherbe chimiquement - bien ! - mais l'un conserve un enherbement copieux, tandis que l'autre fait passer un cadre au milieu des rangées. Je suppose que c'est au treuil - quel boulot. Si un chenillard de petite jauge peut passer, j'admire son tractoriste. Ou je plains son inconsciente audace, fort de ma propre expérience.


Quoiqu'il en soit, la visite de ce haut-lieu de la viticulture française vaut le coup, et les aménagements récents ont encore embelli l'endroit, sauf l'antenne-relais, mais ça c'est une autre histoire. Après l'endroit et ses dévers, voici l'envers du décor et ses revers.


Le Rhône décrit toujours la même courbe mais moi, cela fait longtemps que je n'ai plus goûté de ce cru. La dernière fois, ce fut grâce au chef Baptiste Poinot (Flaveurs* à Valence) qui m'en avait apporté un flacon en me rendant visite à Corneilla.

Merci Baptiste.


En, plus, c'était une bouteille de Chave, qui prétend - à juste titre selon moi - que les cuvées d'assemblage sont plus complexes sur ce vignoble que celles réalisées sur une seule parcelle, un seul type de sol. Bien sûr, il plaide pour sa ... chapelle, car ils sont peu nombreux à pouvoir panacher et la pédologie de la colline est très variable. 


Votre serviteur, monté d'abord vers la table d'orientation qui surplombe le petit îlot planté au milieu du fleuve qui s'appelle justement la "Table du Roi", arriva ensuite à bout de souffle à la fameuse petite chapelle. Le chemin monte et descend et Christine n'a pas voulu que j'enfreigne l'interdiction ("sauf riverains") de circuler sur la partie aménagée en dur de la route. En même temps, c'est sa plaque d'immatriculation et quatre points de plus sont bons à conserver sur le permis. J'ai cédé.


Et vous, vous ne savez toujours pas pourquoi

votre vigneron préféré à tant de mal à respirer.

Ca vous gonfle ! 


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