AU BOUT DE TROIS JOURS, NOUS AVONS LARGUE LES AMARRES

Auguste Renoir: "Mamie Christine sous la tonnelle"
Auguste Renoir: "Mamie Christine sous la tonnelle"

 

 

 

Nous avons "taillé"

le pays de Bièvre

et le pays voironnais,

aux portes de la Chartreuse,

comme Souchon

"taillait la zone".

 

 

 

 

 

 

Je vous avais conté l'anecdote, futile pour vous, d'un peignoir rouge prétendument oublié en terre grenobloise, qui ne réapparut que bien des mois plus tard, sorti d'un sac à linge comme un lapin d'un chapeau. J'ai emporté avec moi le même peignoir au même endroit, pour conjurer le sort. Las, c'est cette fois un carton contenant de l'huile et des condiments, ainsi que des Calissons d'Aix - ce qui est plus grave - que nous avons laissé derrière nous! 

 

Il faut dire que cette chambre d'hôtes, nommée bien à point "Les Amarres", est un petit havre de paix, coincée entre Tullins et ces "terres froides" vers la Tour du Pin.

On est à pas même 20 km de Grenoble, un quart d'heure en voiture généralement ... ou bien une grosse heure et demie lorsque les embouteillages s'en mêlent. Et Bourgoin (Jallieu) n'est pas loin, ni non plus Vienne ou Valence.

 

La route qui longe l'Isère d'ouest en est sillonne également le pays de la noix, passant au large de Saint-Marcellin comme ... cerise sur le gâteau. Ce gîte occupe effectivement un ancien séchoir, et plusieurs exploitations nucicoles forment le voisinage. Cette année, le séchage était déjà terminé. Sinon, de temps à autre, vous entendez les souffleries se mettre en route: leur doux ronflement berce le sommeil des braves vignerons itinérants, transformés pour un temps en voyageurs de commerce. C'est peut-être cette symphonie fantastique qu'évoquait le bon Hector: la Côte Saint André n'est pas loin. 

 

Si vous êtes sages, vous aurez droit bientôt à une vue sur l'autre versant de la vallée,

le soleil câlin dispersant les brumes qui languissent sur le massif du Vercors ...


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Comments: 1
  • #1

    Anne (Sunday, 15 November 2015 11:26)

    Nous sommes sages.... on veut l'autre versant!