C'est Carlos Santana
qui avait publié
"Corazon Espinado".
Narbonne, elle, sort son
"Donjon Amanelat".
Au-delà de la nouvelle passerelle sur le Canal de la Robine et des châlets du marché de Noël en rouge et blanc, c'est le Donjon de Gilles Aycelin, dont les 41 mètres de hauteur furent édifiés à la fin du 13ème siècle, qui a subi un "emballage cadeau".
On dit que la vue sur la plaine de l'Aude et la ligne d'horizon des Corbières et de la Montagne Noire vaut la peine. Un jour de bonne digestion, il faudra que j'y consacre un peu de la saturation de mon hémoglobine et les 4 € d'admission demandés.
J'aime le centre de Narbonne. On en fait un tour exhaustif en un peu plus d'une heure, l'ambiance y est paisible et la lumière souvent particulière: de ce jaune argenté qu'on ne trouve qu'au coeur de l'hiver jusqu'à ces ocres orangés sur la pierre de taille au plus chaud de l'été.
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
A des riens qui pour moi font un tout
...
A des lieux et des amis très doux
...
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
...
Candides ardeurs, nos coeurs je me rappelle
S'étaient donnés si jeunes sur un vieux banc
...
Mais à présent quand j'y pense ... etc
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Philippe Thysebaert (Monday, 28 December 2015 15:46)
Ah oui, Léon, quand on y pense ...
"Fidèle, fidèle pourquoi rester fidèle
Quand tout change et s'en va sans regrets
Quand on est seul debout sur la pass'relle
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Emportant les choses qu'on espérait
Quand on sait bien que l'on n'est plus qu'une ombre
Fidèle à d'autres ombres à jamais."
Noire conclusion et pourtant , rien ne vaut la vie !