APPEL AU PEUPLE DES PSY'S: I HAD A DREAM

Image "déformée" du vitrail de l'abside à Saint-Jean-Baptiste
Image "déformée" du vitrail de l'abside à Saint-Jean-Baptiste

 

 

 

 

Pourquoi je rêve?

Parce que je m'en souviens

bien pour le moment.

 

 

 

 

 

 

 

Là n'est pas le sujet. Les contrariétés ne manquent pas et les "événements" du mois de novembre ont très fort ralenti l'activité de la restauration, qui n'en avait pas besoin. Comme elle constitue notre marché principal, nous sommes "impactés" en plein. Pourquoi ce très vilain mot est employé avec tant d'enthousiasme pour le moment ne cesse de m'étonner.

Het blijft mij een raadsel

 

J'ai eu un rêve à rebondissements l'autre jour, dont je me suis partiellement ouvert dans ces lignes. Je n'en saisi pas bien le sens, même si j'ai des pistes. "Réfléchissez à cela" disait un shrink chez qui je me suis assis quatre fois. A la fin de la dernière consultation, je lui ai demandé de pouvoir passer un coup de téléphone de 30 sec., dans la zone. C'était avant les portables, pour moi en tout cas, mais je n'ai eu mon premier qu'en janvier 2005, à Perpignan. Il m'a répondu: "Je crains bien que ce ne sera pas possible". Je ne sais toujours pas pourquoi! Mais je sais que j'ai mis fin à notre "relation thérapeutique". 

 

Mon rêve de cette nuit me laisse perplexe - c'est le "but" des rêves. En tout cas, c'est comme cela que je le perçois, ma conception freudienne (jungienne en fait) de l'utilité onirique le veut. 

 

Je me trouve chez un photographe, enfin chez un marchand de matériel photographique - profession que j'apprécie mais en voie de disparition, merci la GD et internet. Et c'est une vendeuse (sans visage) dans un tailleur bleu foncé assez strict qui me reçoit. Il fait relativement sombre dans le magasin. Stop.

 

Je précise, ce qui justifie ce cadre-ci plutôt qu'un autre, que je me suis arrêté hier après-midi, dans la "vraie" vie - comme si le rêve ne faisait pas partie de la vraie vie aussi - devant la vitrine (rideau tiré et lumières éteintes, c'était lundi) du photographe de Perpignan qui me vend de temps à autre les objectifs de deuxième main que je souhaite. Nous entretenons une bonne relation. C'est un homme affable, très rond (au propre et au figuré), habillé de bleu sombre. Son épouse le seconde parfois. Vous voyez que je fais dans "la libre association" pour le moment.

 

Dans la marque avec laquelle je travaille, la concurrente d'un artilleur, il existe un grand-angulaire dont on peut faire basculer une partie des lentilles, ou plutôt les décaler par rapport à l'axe optique, et ainsi rectifier les déformations de la perspective et la courbure des lignes droites. Pour la quadrature du cercle, cela n'aide pas, par contre. Cet objectif me fascine mais ...

 

Primo: je n'en ai aucune utilité.

Deuxio: il coûte excessivement cher.

Troisio: il nécessite des connaissances en optique que je possède, mais également une réelle expérience au banc d'optique qui 

               me serait longue à acquérir.

 

Il est intéressant de savoir que mon père était un fondu d'optique, possédait des "chambres photographiques" grand format et qu'il s'en servait constamment, mais avec des résultats rarement à la hauteur de son enthousiasme et de sa mise de fonds.

Il a épousé une ... ophtalmologiste! 

 

On reprend le fil du rêve, un temps interrompu par mes digressions. La vendeuse - vous savez, celle au tailleur bleu mais sans visage - me montre un objectif - sans lentille - capable de redresser les perspectives. Stop.

 

("Que vous inspire le bleu? " me demande alors l'analyste! )

 

Cet objectif est en fait un petit parallélipipède, dont une face comprend la monture à baïonnette qui se fixe sur l'appareil, normal, et l'autre un écran en film synthétique mobile (comme on déroulait jadis du film transparent sur un rétro-projecteur), maintenu dans un cadre et "lubrifié". Bizarre système. On le fait bouger par rapport à "l'axe optique" et on peut aussi dérouler le film. Si un ingénieur me lit, il va appeler les "chevaux blancs".

 

On me prête l'objectif pour le tester et moi, je lubrifie - par pure maladresse - beaucoup trop l'ensemble, qui fonctionnait pourtant bien après quelques essais prudents, et suis obligé de le ... démonter pour essuyer et rendre au système sa fonctionnalité ! Evidemment, mais cela vous l'aviez pressenti, je suis incapable de tout remettre en place. Et je n'ose pas retourner au magasin, qui est d'ailleurs fermé entretemps car c'est le week-end, ... en grand danger d'être battu.

 

Stop - fin du rêve - éveil timide.

 

Il en demeure, comme dans l'épisode précédent, un énorme sentiment d'échec, un rappel de nombreux détails du passé et une sensation de culpabilité. Est-ce grave, docteur?

 

Qui m'aide à analyser cela?

Je prête gracieusement le divan.

 

 

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