OP DEN DÊÊRING ...

Daring
Daring

 

Mon père et mon grand-père

évoquaient le "Daring" (dèèèring),

le "White" (weith') et "l'Union".

 

 

 

 

Pour Patrick Böttcher, pourtant une pièce rapportée dans la capitale belge, ne comptent plus que les pensionnaires de l'altitude 100. Moi, je n'étais même pas supporter des "mauf' " alors que je promenais mon chien au Parc Astrid.

 

Eh bien, ils l'ont eu dans le pet', dimanche dernier. C'est le Daring, jouant pourtant à un niveau très inférieur dans la hiérarchie, qui a gagné. Je m'en moque d'ailleurs.

 

Mais j'ai été reprendre la liste des anciens du club, pour essayer de me souvenir. Ma grande honte, quand j'étais écolier et même collégien, c'était toujours de ne pas avoir regardé les match(e)s à la télé, alors que tous mes condisciples le faisaient.

Mes parents étaient du genre psycho-scolaro-rigide et on était interdit de télé, chez moi. Parfois, je mettais un transistor sous mon oreiller, en cachette, au risque de graves sanctions.

 

Et voici ceux qui me sont restés à la mémoire: Beurlet, Cornelis, Courant, Demol, Diawara, Jeck, Trappeniers, Verheyen ( Jan, le père de Gert) ... 

 

Mais il y en a un, moins célèbre, que j'ai bien connu: Guy Tonon. Il était en rhétorique alors que j'évoluais en seconde. Lui était défenseur, je crois, en équipe première de l'Union Saint-Gilloise. C'était un gentil garçon, n'abusant pas de  sa force physique (un vrai costaud pourtant, châtin très clair, au nez déformé) et ne se la pétant pas, même après une victoire de son club. Ses primes de match étaient supérieures au salaire mensuel des profs, même les plus anciens. Il roulait dans de belles voitures. Souvent, il manquait les cours le lundi, fatigué ou bien chez le kiné. On ne lui disait rien.

 

Moi, je faisais partie du groupe des quelques meilleurs fleurettistes juniors belges, pas un vrai champion. Après les compétitions du dimanche, parfois à l'étranger, j'étais aussi fatigué que lui, surtout que ma préparation physique, avancée pourtant, n'était pas aussi professionnelle que la sienne. Jamais mes parents n'auraient toléré un demi-jour de repos et nos profs me reprochaient la tête sur le pupitre ou une distraction passagère. J'étais pourtant un "bon élève". Mais je n'ai jamais gagné que des médailles en chocolat et un trophée en aluminium légèrement doré.

 

Si quelqu'un connaît Guy Tonon, qu'il le salue.

Il ne se souviendra sans doute pas de moi.

Son gabarit à lui ne passait pas inaperçu.

 

 

 

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