A GAME OF RUMMY ?

Tribute
Tribute

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je n'en bois jamais,

comme l'Angélus ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mes petits camarades du "Blog des 5 du vin" ont gagné beaucoup d'espace sur leur site récemment. Je n'y interviens plus du tout depuis quelques jours, car j'y passais trop de temps - ce n'est pas grave - mais aussi parce que je m'y suis créé trop d'inimitiés. Ce n'est pas dramatique en soi, mais est parfaitement inutile.

 

Aujourd'hui, c'est au tour de "Marco" de faire une entame exacte,  je cite: "Le GIN est à la mode et la tendance ne semble pas perdre son souffle (...)". Plus tôt en 2015, le même annonçait déjà la couleur ICI. Je crois que David et Michel y avaient consacré des billets aussi.

 

Cette boisson est aux Anglais ce que le genièvre était aux Bataves. On fait fermenter une céréale, du blé, du seigle mais surtout du maÏs, que l'on distille en présence d'aromates tels que des baies de genèvrier, de la coriandre, du fenouil, du cumin, de la réglisse ou de l'anis, les quatre derniers cités appartenant à la même tendance organoleptique. 

 

Pour être un London Dry Gin, pas besoin d'être élaboré sur les bords de la Tamise. On n'a même pas le droit de distiller soi-même son alcool. Celui-ci doit obligatoirement s'acheter sous forme "d'alcool de base" officiel, pour ensuite être redistillé en présence de ces additifs de saveur ou simplement mélangé à des "esprits de gin", qui sont à leur tour des distillats aromatiques, sortes d'huiles essentielles dans l'esprit. Le Limbourg, et les environs de Hasselt en particulier, comptent parmi les gros producteurs de "gin" (ainsi que de vodka et d'autres alcools blancs) d'ailleurs.

 

Je n'en consomme quasiment jamais, mais ne souhaite pas en dégoûter les autres.

Lorsque d'aventure cela m'arrive, c'est souvent au shaker (pas à la cuiller!) et additionné de vermouth blanc. Le mal au crâne suit dans les 10 minutes mais c'est peut-être le vin aromatisé qui en est la cause. Quand ce n'est qu'avec du "tonic" (Gin & Tonic), on a plus de mal à incriminer l'eau comme cause de la céphalée. Idem pour le "Gin Fizz". Christine s'enfuit à la seule évocation de la bouteille.

 

Et quand vous risquez un "TGV" ... Sauve qui peut.

 

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Comments: 2
  • #1

    Pierre S. (Saturday, 23 January 2016 21:59)

    Pas d'inimités, je ne crois pas Luc. Pas de ma part en tous cas.
    Tes apports sont toujours enrichissants, tant sur le fond et grace à ta connaissance du terrain et son côté atypique, que par tes anecdotes et ton humour.

    Pierre Sauvage

  • #2

    Luc Charlier (Saturday, 23 January 2016 22:51)

    Très flatteur à mon égard. J'ai été un provocateur (volontaire, c'est un moyen de générer le débat, chez moi) toute ma vie et j'en accepte les conséquences: de belles rencontres parfois, de nouvelles conaissances souvent, des emmerdes toujours! Je crains que le monde du vin, surtout en francophonie, ne compte un grand nombre de nombrilistes en quête de reconnaissance plutôt que de sensations gourmandes. C'est leur droit. Ce n'est pas ma zone d'influence ni d'intérêt.