VINGT-CINQ ANS CHEZ INADA

La jubilaire flanque le chef, tout sourire après le festin (2 fév. 2016)
La jubilaire flanque le chef, tout sourire après le festin (2 fév. 2016)

 

 

 

 

 

 

C'est à ma table

bruxelloise préférée

que nous avons fêté

les 25 ans de la Loute.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne l'avais pas réalisé jusqu'à la relecture de mon titre, mais c'est lors de l'année de naissance de Virginie que j'ai découvert la table d'Inada. Le restaurant et ma fille ont donc à peu près le même âge.

 

Nous y avions fêté les 20 ans de son frère aîné, Johan, d'un canard au sang magistral, en août 2004. Ce mardi, avec quelques jours de retard (Virginie est née le 29 janvier), c'est également un palmipède qui a fait les frais de la célébration. Avant cela, le tartare de bar de ligne, accommodé au miso, yuzu et champignons noirs, avait fait l'unanimité.

 

Le chef était radieux. Un mardi de faible affluence à BXL le voyait s'affairer seul en cuisine et il nous a bichonnés: découpe du canard au millimètre et cuisson optimale. Le sang épaissi par foie, poumon et savoir-faire fut encore rehaussé d'une rasade de bon cognac, tandis que la peau et son gras, découpée en petits dés, devint comme autant de "crevettes" par l'aspect, rissolées et craquantes. Je pense que Stefke, la compagne de Loïc, découvrait cette table. Elle n'a pas eu à se plaindre de l'entrée en matière.

 

Remarquons que le poster radieux, accroché il y a au moins dix ans, nous offre identiquement le même visage: le bon vin, dont Saburo est aussi friand que moi, garde les traits éternellement jeunes. C'est d'ailleurs ici que mon ami Xavier vient finaliser ses mariages successifs, en exigeant pareillement la mention "Amour Eternel" sur la gâteau! 

 

 

Encore merci de ce repas, ami Saburo et à bientôt j'espère.

Tu te plains, inventaire fait, de ne plus retrouver de cuvée La Loute dans ton cellier.

Tu as eu la vraie à ta table et je me chargerai du réapprovisionnement à la première occasion.

 

 

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