LA TROISIEME FUT LA BONNE 

 

 

 

 

 

 

Sur fond de piémont cévenol encaissé,

le Jaur plonge vers son confluent

avec l'Orb, quelques kilomètres en aval.

 

 

 

 

 

 

 

Pour la troisième fois, la fourgonette abordait Olargues avec des visées touristiques. Notre détermination l'emporta enfin.

Après notre visite, j'avais toutefois la ferme intention de porter quelques flacons à Iris dans sa retraite de Lisson. Hélas, la voie unique menant à sa redoute était barrée par des engins de chantier. L'absence de téléphone connu, le soleil déjà déclinant, les trois heures de route pour regagner notre base roussillonnaise et aussi l'improviste par forcément bienvenu nous amenèrent à remettre à la prochaine fois notre passage impromptu. Je pense pourtant que les personnalités très semblables d'Iris et de notre chèvrière préférée se seraient bien accordées: ce sera pour la prochaine occasion.

 

Olargues a réussi à se créer une place de choix dans l'offre touristique après que la vallée de l'orb et son prolongement vers la Montagne Noire eut perdu son relatif bien-être économique, au moment du déclin de ses activités agricoles et de sa position de "ville de foire", même si cette notion avait moins d'importance en pays d'Occitanie. Je ne le répèterai jamais assez, il faut lire "Le Vin Bourru" du multitalentueux Jean-Claude Carrière.

 

Nous avons parcouru avec délice les petites ruelles, gravi l'escalier de la Commanderie (des Hospitaliers de St Jean), admiré les matous se prélassant au doux soleil d'un février qui se plaît à imiter le meilleur avril, et dégusté le Kir à la châtaigne à la terrasse de l'estaminet local (voir la galerie d'images du billet à venir).

 

Si c'est la vie, la vie chérie, la vie chérie haha ...