AUTRE SUJET

 

 

 

 

 

 

On dit plutôt "la" tombée de la nuit,

mais "le" tomber du jour s'utilise quelquefois.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons eu beaucoup de vent sur la région, hier; des pointes à 170 km/heure paraît-il, à hauteur du Cap Béar, le point de France continentale qui fait face à l'Afrique avec le plus d'insistance. Du coup, notre Christine a eu peur que sa petite fourgonette ne devienne une proie trop facile pour les caprices d'Eole en furie, et elle a limité sa journée d'hier à son rôle de nounou. Partant, le soir, c'est avec le lourd pick-up (1870 kg tout nu) que nous avons rendu visite au "Tonton", qui ne l'avait plus vue depuis jeudi soir. Je rassure nos nombreux proches, qui s'inquiètent sans nous le signaler: aucun dégât à déplorer en ce qui nous concerne.

 

A peine quelques moutons sur la Méditerrannée: celle-ci ne se creuse réellement que par vent marin, qui pousse les rouleaux vers la terre, pas lorsque la Tramontane souffle en direction du large. Et sur l'étang, jugez par vous-même: quelques rides, pas de quoi donner le mal de mer à une huître. Nous en avons d'ailleurs acheté hier, à un producteur qui n'était pas sorti. Je suppose qu'elles dessalaient depuis samedi dans ses viviers; tant mieux, je les préfère plus douces. Ici aussi, je tiens à rassurer mes proches s'inquiétant de notre gestion budgétaire: le kilo revient à 5,80 € pour l'instant. Dans la zone de production, la bivalvophagie ne ruine pas. Au bout du compte, je ne suis pas revenu chargé de clichés inoubliables, mais bien de 18 moyennes fort savoureuses, qui ont fini le soir par tenir compagnie à un bon pain "de campagne", du beurre d'Isigny et un sylvaner "village" de notre ami Gilg à Mittelbergheim. Son 2009 est suffisamment sec, rond et vif à la fois et il a fait merveille.

 

Ce soir, les rafales s'espacent et se font moins violentes.

La seule question d'importance demeure: "Kouakomekiki",

pour singer Averell (ou bien un de ses ignobles frères) apercevant une tortilla.