DU COCHON ET DE LA COCHE POUR NOTRE CIVALE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici mon repas d'il y a quelques jours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et alors, me direz-vous? 

 

Tout d'abord, notre Cuvée Civale a fait merveille sur ces cochonailles.

Mais surtout, j'ai trouvé un bon boucher de remplacement. D'ordinaire, je me sers dans l'Aubrac quand je prends l'A75, à Aumont-Aubrac pour être précis, chez J-M G... . Cet artisan local est connu à 50 km à la ronde et sa marchandise est de qualité. Aussi profitait-il de ma chalandise depuis de nombreuses années et nous entretenions des conversations sur différents sujets lors de mes visites, quand il en avait le temps. Hélas, la dernière fois, ses propos étaient tellement réactionnaires et fachisants (avec "ch") que je suis obligé de ne plus me servir chez lui. Pourtant, il voue un véritable culte à tout ce qui est médical - surtout les chirurgiens, vous en déduirez ce que vous voulez - et a épousé une infirmière, très aimable d'ailleurs.

 

Récemment, traversant Aguessac (juste en dehors de Millau) à faible allure sous une petite pluie, je suis tombé sur

la maison Albat. Je m'y suis arrêté et y ai fait quelques emplettes: onglet, pâtés de foie (au pluriel), jambon de coche , saucisse sèche, farçous ... . Tout était délicieux et les prix corrects.

 

Il était vers les 15 heures en semaine, par là. Je cherchais un boulanger ouvert. Apparemment, sorti de la grande ville, je n'en trouverais pas: "Ils ne veulent plus travailler"!, m'a-t-il dit. Je crains un peu de tomber sur le même genre de discours. En même temps, sur ce point précis, on doit souvent donner raison aux "durs".  

 

Pauvre monde.

 

 

 

 

 

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