SÜDFRANKREICH ÜBERRASCHT

 

Un article sous

la plume

d'André Domine,

journaliste allemand 

réputé vivant depuis de nombreuses années

tout en haut

du Fenouillèdes

 

 

 

 

 

 

Au moment où s'ouvrait le salon Prowein, le magazine Getränke Zeitung und Weinwirtschaft a sorti bien à propos un supplément "France". Ses pages 29 à 38 ont été confiées à André Domine, qui est parti à la chasse aux "vins issus d'un lieu-dit spécifique", notion très allemande de Einzellage, un concept également très bourguignon ou alsacien.

 

Il m'a rendu visite pour déguster la cuvée du "Roc Blanc", un assemblage grenache noir (+ lladoner pelut) et carignan (environ 2/3 pour 1/3) provenant d'une vigne de deux hectares d'un seul tenant sur les hauteurs d'Estagel.

 

Voilà la traduction (personnelle mais fidèle) de l'entrefilet qu'il nous consacre:

 

" Luc Charlier, ex-médecin et ex-chroniqueur oenologique, amateur passionné de vin originaire de Belgique, s’est mis à produire ses propres vins dans le Roussillon en 2005, à partir des raisins du lieu-dit « Alt de Coume Majou ». Ce dernier donna d’ailleurs son nom au Domaine de la Coume Majou, mais ces raisins furent entretemps assemblés à ceux d’autres provenances. Quoique Luc fasse très souvent référence à de nombreuses parcelles individuelles, il lui semble en effet souvent plus opportun d’assembler les jus de plusieurs d’entre elles dans une cuvée commune. Une exception toutefois : son très rare Roc Blanc, sommet de gamme issu d’une crête arrondie surplombant Estagel, complantée en carignan, grenache noir et lladoner pelut."

 

J'ai repris une illustration de l'article, qui me touche tout particulièrement: j'y figure ... aux côtés d'un de mes "parrains de coeur", nul autre que le dantesque Gérard Gauby; respect! 

 

C'est feu André Parcé qui m'a d'abord sensibilisé aux vins du Roussillon. Mais c'est A CAUSE de Gérard que je suis devenu vigneron dans l'Agly, à cause de ses vins, à cause de sa personnalité, à cause des schistes et des argilo-calcaires de Calce.

Après, je dois aussi avouer le "parrainage" immense de Pierre Piquemal, qui m'a donné des conseils inestimables. Un homme d'un grand bon sens et d'une grande sensibilité.

Enfin, c'est à Jean Gardiés, le plus fin et le plus subtil d'entre nous, que je dois d'avoir osé franchir le pas et devenir vigneron. C'est à cause de lui si je n'utilise pas de bois au domaine: lui le fait aussi bien que je ne me sentais pas la force d'essayer. Un gentleman en plus.

 

Enfin, un couple d'amis formidables m'ont aidé: par le gîte, par le conseil, par le chenillard, par l'exemple. Il s'agit de Brigitte et de Jean-Hubert Verdaguer, du Domaine de Rancy à Latour-de-France. Leurs vins secs sont bons, certes, mais leurs vieux Rivesaltes rancio sont les meilleurs vins doux naturels de toute la France, tout simplement et sans partage possible.

 

Merci à André Domine d'avoir su repérer mon petit "Roc Blanc" (1.000 bouteilles) parmi toutes les merveilles de l'Occitanie.

Merci aux vignerons cités de m'avoir épaulé dans ma folie.

 

Gràcies al sol català ! 

 

 

PS: J'oublie Cathy et Philippe Sisqueille dont l'aide me fut précieuse aussi.

     Eux et les moustiques de l'étang de Saint-Nazaire m'ont souvent accueilli à bras ouverts.