MARC ET CHRISTINE ET LUC CHEZ CHRISTOPHE

Encore un repas de rêve chez Christophe Comes (23 mars 2016)
Encore un repas de rêve chez Christophe Comes (23 mars 2016)

 

 

 

 

Je vous ai prévenus, 

vous allez

"déguster du Marc"

à toutes les sauces.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il rejoint malheureusement (pour nous) sa vie "normale" par l'avion de demain mais nous avons passé une semaine pleine et dense ensemble. Avant l'étape du souvenir d'hier, il avait eu la gentillesse de nous inviter. "Où tu veux, mais ça doit être un excellent restaurant", avait-il dit. J'ai essayé Lucullus mais le téléphone sonnait "occupé". J'ai tenté Carème, mais il n'y avait plus de place en cette période d'avant-Pâques. Et Bocuse me snobe.

 

Plus sérieusement, la Galinette, au bout du pont Joffre, a ouvert ses portes devant moi il y a au moins 20 ans, à l'invitation de Bruno Ribère qui m'y avait convié ... mais ce n'était pas encore le même chef à cette époque.

 

Mon premier client CHR de France, ce fut l'August'Inn d'Eric Planes, près de la Place des Poilus. Je pense qu'un malentendu l'a éloigné de moi depuis peu de temps. Il nous a traités de "faux-culs", Christine et moi, dans une formule lapidaire lue sur un réseau social et je ne sais pas si c'était une plaisanterie ou s'il faut le prendre au sérieux. Nous sommes sans nouvelles depuis lors. Pourtant, j'ai de l'amitié pour lui et une grande estime professionnelle. Je ne pense jamais avoir rien dit ni écrit sur son compte qui ne soit élogieux mais ce milieu est parfois si pervers qu'on peut lui avoir rapporté des propos mensongers. Et il est quelqu'un de très sensible. A suivre donc.

 

Mais c'est Eric qui m'avait dit "d'aller voir le sommelier de la Galinette" et que mes vins "iraient bien avec la cuisine du chef." Et la jolie maison de Christophe Comes, macaron Michelin depuis plus de 10 ans sans discontinuer, fut mon deuxième client. Il l'est resté depuis lors et c'est même chez lui que nos vins sont le mieux représentés de tout le département. Sur toute la France, c'est chez Serge Vieira au Château de Couffour: "Oui Môssieu, on a de jolis clients, à Majou".

 

J'ai eu la chance de manger une trentaine de fois à la Galinette depuis 2007, et d'y emmener la plupart des gens que j'aime, sauf mes deux fils jusqu'à présent. Depuis une année, la "formule" en place propose un menu de huit services, sans autre alternative. Je m'en fous: j'aime TOUT et je préfère laisser libre cours à l'imagination des cuisiniers. Je taquine les queues de poêle moi-même, en amateur appliqué, et il paraît que c'est bon. Mais je vais au restaurant pour manger mieux que chez moi, voire beaucoup mieux que chez moi, pas pour qu'on me prépare la même chose qu'à ma cantine. 

 

La cuisine de Christophe Comes est TRES FACILE à décrire, quand on n'est pas un professionnel du blabla comme les critiques gastronomiques de métier: il choisit de très bons produits locaux et de saison, souvent de sa propre production, et leur donne une valeur ajoutée incroyable par le soin et la minutie des préparations. Il affectionne les "déclinaisons" et aime les saveurs que j'appelle "vraies". Il ne complique pas les plats, il exalte les qualités naturelles de ce qu'il vous prépare.

 

Nous avons profité au fil des assiettes des arômes de radis différents, d'artichauts mais surtout de betteraves, pour la partie végétale. Vous savez déjà que mon ami est moitié balte et russe du côté de sa mère. Il faut que je vous signale aussi que ses grands-parents paternels provenaient eux de Pologne! C'est vous dire si, avec de tels ancêtres, la betterave est un légume-culte pour lui. Pour les "protéines", ce furent des Saint-Jacques, snackées et en carpaccio, du lieu jaune - la meilleure cuisson que j'aie jamais dégustée - et enfin du porc ibérique fondant en bouche. Mon diabétologue m'interdit de parler des desserts ... mais il y en eut un au chocolat, et le dernier regorgeait des premières gariguettes, précoces cette année. En tampon entre salé et sucré, l'Ossau Iraty et ses cerises nous ont comblés. 

 

Quant à Vivien, l'adorable sommelier, il nous a servi un Cheverny parfait (pur sauvignon) sur tout le repas ... avec une petite "raouette" du pinot noir de Laurent au moment du cochon, quand même. 

 

Bravo à Christophe Comes pour cet excellent repas,

merci à Marc de nous avoir invités

et merci aussi à Christine de ne pas trop aimer les fraises:

grâce à elle(s), j'avais 329 mg/dl* de glycémie en rentrant à la maison!

 

 

PS: (*) malgré une "piquetouzette" de précaution au moment d'entamer le repas!  

 

 

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