LE BERRE PARTAGE SES REPERES

Eglise 2007 et Majou 2007: derrière le "Vismet"
Eglise 2007 et Majou 2007: derrière le "Vismet"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'exposition de 

mes parcelles de vigne

est plus adaptée

que celle de ce cliché.

Chacun son métier! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis que Xavier Erken a remis les rênes de sa cave de "Le Vin Passion", j'ai connu des fortunes diverses dans ma représentation bruxelloise. Je n'ai pas trop la fibre commerciale, mon caractère ne s'accorde pas forcément aux attentes de tout le monde, ma gamme est originale dans un univers conventionnel, je refuse les modes trop convenues et deux ou trois marchands de vin de qualité n'ont pas trouvé dans leur clientèle la réponse qu'ils espéraient. Pour l'heure, seules deux individualités continuent à proposer Coume Majou à leurs restaurateurs de la capitale, sans faire trop de vagues. Je m'étais résigné à l'idée que "Nul n'est prophète en son pays" et qu'on peut être né à la rue Edith Cavell sans arriver à faire boire sa production dans les restos branchés d'Uccle ou bien de Saint-Gilles.

 

Le hasard a apporté une évolution bienvenue à cette situation, grâce à Patrick Böttcher. Vous savez qu'il organise avec enthousiasme (et une certaine prise de risque) le salon VINI BIRRE RIBELLI où se retrouvent brasseurs et vignerons "alternatifs" dans une confraternelle débauche de bons vins et de bonnes cervoises.

 

Tiens, justement: je dégustais à cette occasion - alors que j'ai habité avec deux de mes enfants et leur mère à 500 mètres du site actuel de cette brasserie, qui n'existait pas encore - les petites mousses de la Brasserie de la Senne, sous la conduite d'une jolie jeune femme au cheveux courts coiffés à la garçonne et au visage expressif, elle me présenta ... son compagnon. Grésa - j'ai appris son prénom plus tard - trouve ses origines dans les environs de Belgrade et son homme, lui, est français. Vous savez que Léon l'internationaliste, néo-émigré et apatride de coeur, n'aime pas trop les races pures, sauf chez les canidés, et préfère les sociétés multi-culturelles. Nous avons donc sympathisé et Christophe Le Berre (c'est lui) m'a proposé de passer lui faire goûter mes vins, à l'occasion. Cela eut lieu au tout début décembre, juste avant l'inventaire et dans le sillage des attentats meurtriers de cette époque. 

 

Sommelier de métier depuis vingt ans, notre homme a notamment travaillé chez Bon-bon, un étoilé bruxellois dont on parle beaucoup. Il a aimé mes vins et les deux cuvées qu'il a retenues, Eglise 2007 et Majou 2007, sont arrivées dans son entrepôt la semaine passée, avec les cloches en provenance de Rome. J'avais organisé un groupage sur la place Saint-Pierre, dans le cadre de l'exposition "Fourbi et Gourbi".

 

Plus sérieusement, vous pourrez vous procurer chez LE REPAIRE DU SOMMELIER, à la rue de Flandre (derrière notre célèbre Place Sainte-Catherine où dansaient les femmes en crinoline et les messieurs en gibus), le vin rouge de ma gamme le plus primesautier et le plus "facile à boire", l'Eglise de Coume Majou, dans un millésime qui n'attend que vos lèvres pour vous faire plaisir: 2007. Christophe - on s'appelle déjà par notre petit nom, même si je reste timidement plus distant avec sa compagne - a aussi sélectionné la même année de mon coeur de gamme, la Cuvée Majou. Je souhaitais élaborer un vin ayant la tenue d'un Châteauneuf-du-Pape de bonne lignée, mais un peu plus de finesse et moins de chaleur. Sans fausse-modestie - ce n'est pas la marque de la maison - je pense y être arrivé grâce aux beaux raisins de la vallée de l'Agly et du Fenouillèdes. J'en suis très fier.

 

Comme je suis fier du fait que Christophe m'ait ...

repéré et référencé pour son Repaire.

Allez le voir.

 

 

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