DE ZERMATT A FONT-ROMEU: 913 KM MAIS AUSSI 40 ANS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous avoue que nous avions

évoqué cette idée depuis 

deux ou trois saisons,

sans y croire vraiment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marc et ses frères, Thierry et moi étions déjà allés skier ensemble ... dans les années '70 et en Valais principalement: Saas-Fee et ses Supersaxo's, Zermatt et ses Julen's, Verbier ... Je crois que la dernière fois ce fut sous le Matterhorn mais il faudrait un Thierry et sa mémoire d'éléphant pour le préciser.

 

Peu après, ce fut le Tyl de ce blog qui nous a accompagnés, sans doute à Tignes ou Val d'isère, mais je ne suis plus certain: vers la Tarentaise en tout cas.

 

Depuis lors, Marc a surtout fait de l'alpinisme ... et donc aussi quelques chutes - et en a gardé  des genoux moins mobiles. Moi, c'est la goutte articulaire et les planchers médiévaux (1613) non-suspendus de la St Michiels-Gilde ("Confrérie") au Lakenhal de Gand qui m'ont flambé les ménisques. 

 

Depuis que je suis installé dans les P.O., j'ai passé une courte journée aux Angles et trois demi-journées (je crois) sur le complexe Font-Romeu / Pyrénées 2000. Ce n'est pas beaucoup en 10 ans et quelques. Je vous ai aussi montré mes 3 courts exploits aux Arcs, en compagnie de la mère de mes fils et notre fantastique "rando" (ou presque) à la Rosière du mois de décembre, dans le secteur du Petit Saint-Bernard et sous un soleil radieux.

 

C'est vous dire que la "forme" n'est plus au rendez-vous. Toutefois, s'il me faut dix minutes pour enfiler mes chaussures - mon pied s'est affaissé avec le temps - les virages s'enchaînent encore bien tant que la piste est damée.

 

La visite de Marc - une courte semaine bien pleine - m'a permis de tâter d'un exercice intéressant: concentrer les activités professionnelles indispensables sur quelques heures de travail et profiter au maximum du temps libre qui reste, en fonction des conditions climatiques. Nous avons trouvé un "créneau" propice selon Météo-France et aussi un slot dans notre emploi du temps. 

 

Tout le domaine était praticable (sans hors-piste) et nous avons pu monter et descendre à notre guise de 9 h 30' à 15 heures environ. Vers cette heure-là, la neige "avait transformé" et devenait très lourde pour nos jambes qui avaient fait preuve de beaucoup de bonnes dispositions, surtout que les miennes portaient pour la première fois près d'un quintal (sans le matos). Attention, nous avions eu notre petit arrêt chocolat chaud et une pause charcuterie. Non, pas de vin.

 

Malgré la beauté du lieu - les Pyrénées sont magnifiques, et elles chantent la mélodie qui berça certains coeur - je ne vous rapporte pas de cliché "mobile". Par peur des chutes, nous avons laissé le matériel au parking devant le télésiège de départ pour immortaliser notre "exploit". Malgré une crème solaire facteur 50, appliquée à plusieurs reprises, j'ai brûlé d'importance. Marc a opté pour un bronzage plus seyant. Il sait y faire et a toujours été plus fort que moi dans le domaine de l'élégance.

 

Nous nous sommes amusés sans prendre de risque et ...

j'espère qu'on remettra cela.