STIEKEM - EN CACHETTE - INCOGNITO - EN STOEMELINGS

Très fine aquarelle de l'établissement de mes discrets visiteurs
Très fine aquarelle de l'établissement de mes discrets visiteurs

 

 

 

 

Je vous ai parlé de 

mes visiteurs-surprise

de ce matin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme je suis curieux de nature, une forme de curieuze mostelpot, de nosy parker, j'ai essayé de savoir quel genre de restaurateurs mes visiteurs de ce matin pouvaient bien être. Et j'ai trouvé. J'ai même vu leur demeure sur "Google map".

 

C'est qu'elle est modeste, Mme Vrints, car c'est d'elle qu'il s'agit. Elle tenait le fourneau pour une cuisine "française" de qualité, wat dit ook moge betekenen. Et elle concourut pour le titre de Lady Chef, rien que cela! Si j'avais su, je l'aurais retenue dans ma cuisine, bien équipée, et lui aurais demandé de nous faire à manger, à son compagnon et à moi-même. Il paraît que ma carte des vins est correcte! Encore une occasion ratée. 

 

En fait, j'ai bu trois cafés - des "straffe"- au cours des dernières 24 heures car je me sentais slappekes. C'est une dose très importante pour moi et je suis un rien excité, ou en tout cas suractif. A propos de Lady Chef, cela me ramène au bon vieux temps, celui où la séduisante Sofie Dumont tenait avec brio le piano aux "Eleveurs" près de la gare de Hal. Pas mal de bons souvenirs là. La table tout d'abord, et la brigade de salle im-pec-ca-ble sous la conduite d'Andy et de ses "découpes en salle" - j'adore cela, moi. Et puis la qualité des chambres et le sourire de sa soeur, la resplendissante Amanda qui gère l'hôtel avec sobriété : elle fut dauphine de Miss Belgique! Et enfin, une dégustation qui avait été organisée, des mois auparavant, sans savoir que c'était le dimanche de ... Paris-Roubaix. Nous n'avons pas vu un seul visiteur jusqu'à l'arrivée ... puis ce fut la folie pendant toute l'avant-soirée, et bien au-delà de l'heure prévue. Vraiment, c'est vrai: "Alles voor velo, en velo voor koers" (AVV-VVK). D'ailleurs, le mari d'Amanda est un cycliste amateur très affûté. Je me souviens aussi du "vendeur de tapis" - sorry, il n'y a pas d'autre mot - que Bernard Magrez avait dépêché pour tenir dignement  le stand du "symphoniste des grand crus". Il est passé complètement à côté de son sujet, alors que mes petits camarades portugais et moi-même avions accueilli beaucoup de visteurs. Il ne faut pas se réjouir des revers de son prochain, mais parfois ... 

 

Vraiment, Madame Vrints, votre passage m'a permis de me remémorer de bien bons souvenirs, au-delà de ma petite bévue. 

Un dernier sourire: mon frère est docteur en médecine vétérinaire, un "médecin des bièsses". Il a fait ses études à l'ancienne faculté de Cureghem, qui dépendait pourtant de l'Ulg. Durant son cursus, il habitait un petit studio au troisième étage à la rue des Bassins, non loin de là, avec celle qui deviendrait plus tard la mère de ses quatre enfants, Martine. Leur fenêtre surplombait la porte d'entrée. Et un jour que les mêmes témoins du même Jéovah vinrent sonner à son seuil, 9 mètres plus bas, il leur intima d'attendre qu'il descendît ouvrir la porte, remplit en catimini un broc à eau et ... en déversa le contenu sur leur tête.

 

Je pense qu'il a été rayé à tout jamais de la liste des âmes à sauver des flammes éternelles.

 

 

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Comments: 1
  • #1

    Thierry Charlier (Thursday, 31 March 2016 19:16)

    Tout ce qui tombe du ciel est béni !