Virgine, alias la Loute,
s'exile cet été
en terre catalane.
Il y a pas mal de changement dans l'existence de ma fille. Elle termine en effet sa première année de formation professionnelle (en alternance) dans la restauration, avec évidemment quelques examens à présenter. Cela fait bien longtemps qu'elle n'avait plus fait ça.
La rentrée verra sans doute également des changements dans son univers professionnel, alors qu'elle travaillait depuis plusieurs années avec beaucoup de stabilité dans un milieu familier où elle était appréciée. Elle vient effectivement de s'installer avec son copain dans un appartement namurois et a donc quitté le logement qu'elle partageait jusqu'ici avec sa mère à Jodoigne.
Pour tout l'été, elle a choisi un stage de formation dans notre département, de manière totalement indépendante de toute intervention de ma part. Il s'agit d'une maison de grande taille et de bonne réputation. Elle logera dans ce quartier-là, pour être flexible dans ses déplacements entre les obligations de la vie quotidienne, le stage et ses loisirs. Et la maison de Corneilla n'est qu'à une quinzaine de minutes de son travail. Nous nous arrangerons pour la distraire et lui faire voir autant de bonnes tables que possible quand elle en éprouvera l'envie.
Vous pensez, j'ai annoncé sa venue à quelques aficionados du carignan qui seront ravis de rencontrer sa jolie marraine éponyme. Et le père créateur de la cuvée sera enchanté de "parader" avec sa resplendissante fille, ce qui donnera encore matière à critique à ses détracteurs. Pour être franc, à la soixantaine, je m'en tape! Le bonheur de compter sur la présence de Virginie ici est immense et la satisfaction légitime de la voir épanouie, libre, indépendante et très déterminée dans ce qu'elle entreprend me récompense des quelques phases plus difficiles où notre éloignement (spatial) respectif m'a empêché de la soutenir autant que je l'aurais voulu. Mais c'est peut-être grâce à cela qu'elle s'est construite elle-même.
En tout cas, bienvenue à toi, ma Loute!
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