UN SAURISSEUR CHEZ VOTRE VIGNERON

Prêtes à envoyer, dring - dring
Prêtes à envoyer, dring - dring

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous ai brièvement expliqué

notre courte expédition

au marché hebdomadaire

de Quint.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grâce à la fonction "aliments" des algorithmes de Nikon, que j'emploie ici pour la première fois et en lumière naturelle, je trouve le rendu de cette belle assiette appétissant. En fait, la céramique sur le grès de la vaisselle est d'un bleu plus soutenu mais je suppose que le programme privilégie la couche supérieure et atténue le fond. 

 

Tout vient de Quint, par autoroute interposée: c'est un circuit presque court. 

 

Les pointes blanches sont audoises (Razès - banlieue toulousaine - La Franqui - égoûts de Corneilla, in fine): 400 km environ.

Le thon est un rouge pris dans le Golfe du Lion par un filet maillant, et fut vendu à Port-la-Nouvelle: 450 km environ.

La crème de wasabi, conditionnée à Wasquehal, vient en fait de Chiro-Ku: 900 km pour la partie européenne.

 

Le saurisseur - le keum qui sale et fume le poisson - nous a plu. Stéphane Clerjaud propose une offre assez diversifiée et fait déguster ses produits à l'étal. Sa vitrine réfrigérée est TRES fraîche (un bon point) et la présentation est sobre, presque clinique. On en mangerait (un mauvais point pour ... l'embonpoint). La raison sociale, Bricler, pour Cabrit-Clerjaud désigne une petite entreprise qui se spécialise dans le fumage de poissons nobles en haut de gamme.

 

Quand je vous aurai appris que l'huile d'olive est de l'olivière de Madame Emmanuelle Laffon à Palau-del-Vidre et que j'ai épousseté un peu de "poivre" de Szechuan par-dessus tout, vous vous serez fait une idée exacte de ce délice. Nous avons bu un muscat de chez nos amis Gilg à Mittelbergheim.

 

Et les branches des asperges?

L'autocar de la CGT se gare sur le parking central du village avant d'aller faire ses propres fumaisons: il crame des vieux pneus devant le premier esclavagiste du département: Carouf'. J'ai offert les restes de mon plat aux camarades, qui n'en avaient jamais mangé. Ils ont mélangé cela aux pilchards - sauce tomate volés dans le stock du supermarché et je leur ai tiré un bidon de gros vin de presse de carignan. Voilà ma soupe populaire et solidaire.

 

Merci qui? "Merci patron ...."

Non: merci Léon ! 

 

 

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Comments: 2
  • #1

    thierry.charlier@skynet.be (Monday, 06 June 2016 12:31)

    Miam, tout ce qu'il me faut pour poursuivre ma diète...

  • #2

    thierry.charlier@skynet.be (Monday, 06 June 2016 12:32)

    Heu, pour le Muscat sec, juste une gorgée...