TOUS LES OUTRAGES

Variété "tsunami"
Variété "tsunami"

 

 

 

 

 

Nous vivons

dans la patrie

du "rouge 

du Roussillon".

 

 

 

 

 

 

 

 

Malheureusement, il n'en reste plus beaucoup. On dit même qu'il se cultive plus de rouges au Japon que dans le Roussillon.

Juste retour des choses, quand on voit la manière dont roulent beaucoup de motards dans les P.O., on se dit que nous, par contre, avons plus de kamikazes que les Nippons.

 

Et cette variété-ci porte également un nom de là-bas. Apparue récemment - à la fin de la décennie dernière - cette race d'abricot précoce semble bien résister au vent et donnerait, mais je suppose que cela dépend fort des conditions locales, une cinquantaine de kilos de fruits par arbre, ce qui semble correct.

 

Christine en a acheté dans l'Aude où elle a son "bureau", à un cultivateur du Riberal qui y tient boutique. Il aura des rouges plus tard. Il les vend en cageots de 3,5 kg et le prix était très raisonnable: ils ont TOUT subi, les pauvres. Nous avons eu un départ végétatif très précoce vu l'absence d'hiver, et, bien entendu, des gelées de printemps assez vives, sur bourgeon. Pas le top. Enfin, beaucoup de vergers ont subi la grêle.

 

En fait, seul un ... tsunami leur a été épargné, par une ironie du sort.

 

On aperçoit de légers impacts, qui n'ont pas entamé la peau ni réellement attaqué la chair. On dit "impacté" pour tout et pour rien maintenant, mais pour une fois ce terme serait approprié, si c'était du français. 

 

La couleur est d'un orangé bien franc, virant largement sur le vermillon. La raie est profonde, ce qui fait sa fierté. Cherchez, il y a une allusion humoristico-scabreuse que je ne vais pas travestir. Le noyau se dissocie facilement et le fruit est d'un bon

calibre. Enfin, le goût est prononcé et le jus bien sucré. 

 

Je ne sais pas quel labo a sélectionné ce cultivar, ni qui en possède les droits de brevet, mais il est gastronomiquement parlant très réussi. Nous attendrons toutefois nos vrais rouges pour le nirvana, car vous savez que nous sommes Cobain-Cobain avec les producteurs locaux et que le Bergeron m'emballe moins.

 

Pourtant, le côté réformiste de F.O. était parfois plus séduisant que l'intransigeance de ses rivaux.

 

 

 

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Comments: 1
  • #1

    Michel de Lacave (Wednesday, 08 June 2016 22:30)

    J"en ferais bien une Kurt...