CE SOIR OU A UN AUTRE MOMENT, DU FOOT A PALAJA

L'ambassadeur de la famille De Bosscher et Christine, sous le baldaquin
L'ambassadeur de la famille De Bosscher et Christine, sous le baldaquin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La plus récente trouvaille 

de Christine 

en pays audois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous livrons pas mal de monde autour de Carcassonne, de même que du côté de Castelnaudary. Nous avions eu une certaine clientèle dans les Corbières et à Limoux. Pourtant, voilà bien des zones viticoles attachées aux crus locaux. Je crois sincèrement que les vin s de l'Agly, surtout en rouge, sont d'une autre trempe et constituent un complément utile à une carte de vin, même lorsque celle-ci est tournée vers la production de proximité.

 

Dans le charmant village médiéval de Palaja, à la distance d'un bon tir au but de Carcassonne, le château abrite un hôtel de standing, avec sa jolie passerelle menant aux jardins ombragés, faisant aussi office de parking. Un bâtiment attenant, et son agréable terrasse à structure pavillonnaire protégée du vent, a vu s'installer un "clan belge" qui y tient un restaurant dont la réputation est parvenue à nos oreilles: S Comme. Au printemps dernier, nous avons rencontré un des trois frères qui gèrent l'établissement. Il est sorti de l'Athénée Adolphe Max (Bd Clovis à Bruxelles) ... comme moi, mais une vingtaine d'années plus tard. Et sa maman est une ancienne des formations en "promotion sociale" du CERIA (Institut Lambion), où j'ai eu le plaisir de présenter mes exposés consacrés au monde du vin - appelés pompeusement "cours d'oenologie" par le programme officiel - entre 1992 et 1997. Enfin, le menu comporte des "croquettes aux crevettes" et du "waterzooi à la gantoise", entre autres lekkernijen. Nous voilà donc en pays connu.

 

Mais la vérité est au fond du verre et la gamme du domaine de la Coume Majou a plu. Pourtant, Irvic travaillait jadis au domaine d'Auriac, un étoilé Michelin qui sert de "club house " aux plus fins gourmets parmi les clients du golf et de l'hôtellerie installés sur cette élégante propriété. Leur expérimenté sommelier, Franck Sakhinis, y sélectionne une cave de grande qualité. Notre interlocuteur est donc un connaisseur des vins de la région.

 

Dimanche dernier, nous revenions d'une tournée de livraison assez large, ponctuée par la soirée d'anniversaire de notre chèvrière favorite, dans le Quercy. Et nous en avons profité pour ravitailler nos compatriotes en chemin et faire honneur à leur table. C'était jour de match (Euro 2016) et le personnel de cuisine avait obtenu de pouvoir finir une demi-heure plus tôt. Un "DRH" moderne doit faire preuve de flexibilité au royaume de François Hollande et la Belgique est connue pour sa faculté à arriver à des compromis dans la souplesse. Nous avons donc fait diligence pour nous pointer dans les temps. Dame, les commis n'attendent pas! C'est par contre un patron souriant et très dispos qui a pris notre commande et s'est ensuite occupé de nous, aux petits soins : croustillant façon nem à l'émincé de canard et ensuite re-canard, le magret cette fois, comme plat car nous avions sauté le petit-déj. et nous nous trouvions dans de bonnes dispositions envers le palmipède. Tout était joliment présenté et savoureux. Mais je vais encore faire souffrir mon diabétologue: un mojito glacé m'a servi de dessert, et quel dessert! Le citron vert est  bien présent, et légèrement confit, dans le sorbet; la menthe est là et la ... gnôle aussi. Parfaite désinence sucrée et acide après un repas reconstituant. Il ne manquait plus que l'expresso et ses mignardises sous le petit auvent et nous étions prêts pour la séance de photo.

 

Je vous conseille de jeter un coup d'oeil aux propositions de la carte et des menus: la Montagne Noire, le Lauragais et le Plat Pays s'y côtoient. La cave fait un gros effort sur les bouteilles de 50 cl, ce qui me paraît logique même si finalement peu de nos clients s'y mettent. Nous avons été compliants en rosé et en blanc, et bien évidemment pour le vin doux naturel aussi, ce qui a toujours été notre position dans ce cas.

 

J'ai entamé cette chronique hier soir, avant que les Gallois ne fassent tonner la poudre celtique sur la capitale nordiste. Je l'avais ensuite laissée en suspens, mais ce n'était pas à cause du foot. Non, la table de Christophe Comes attendait la Loute; je lui en avais fait la surprise. Mais je vous raconterai ceci une autre fois.

 

Au moment où les "Diables" ont rangé leur fourche et où mes compatriotes filent l'esprit serein vers le sud - même si la grande foire au dopage du TdF commence aujourd'hui-même - je profite de mon blog pour leur conseiller de pousser jusqu'à Palaja dès qu'ils ont quitté le parking de la Cité de Carcassonne, à la fin de leur visite. Ils leur suffit de prendre la D 104 au grand rond-point et puis la D 42 en Direction de Cazilhac d'abord, de Palaja ensuite. Dans le village, ils fileront vers le complexe sportif puis le château (c'est indiqué), et se gareront à l'ombre dans le parc. Une jolie passerelle enjambe ensuite la route d'accès et mène à l'esplanade du château, élégant bâtiment à la façade claire. Le restaurant se situe 50 mètres plus loin et on y accède justement par la terrasse où quelques tables ombragées sont également dressées.

 

Un endroit hors du temps qui associe le charme de la campagne,

un service soigné et la proximité (10 minutes) avec le monument historique.

 

 

 

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