LOUTE PROMISE, LOUTE DUE

 

 

 

 

 

Je vous l'avais promise

à toutes les sauces et

bien voilà, fastoche,

la sauce valoche! 

 

 

 

 

 

 

 

La main (vitiligo familial et sénile) qui ferme le couvercle avant expédition est celle de feu mon père. Je ne reconnais pas le lieu exact, mais ce doit être dans la maison de Hamme (Merchtem). Virginie y logeait quelquefois lorsque sa mère et moi nous en "débarrassions " lâchement. L'espèce de grenouillère et les sandalettes ont habillés plusieurs "filles Charlier", càd les cousines de Virginie, avant elle. En effet, Martine, la femme de mon frère et donc mère de ses enfants, nous refilait gentiment ce qui était devenu trop petit (mais en parfait état). En  échange, Pascale, la mère de Virginie, refilait des fringues à Martine, en parfait état aussi mais pas devenues trop petites. Simplement parce qu'elle n'en avait plus envie. Les filles c'est comme ça. Moi, j'arrête de porter un vêtement ... quand il est usé jusqu'à la trame.

 

Plus sérieusement, un bon vingt ans plus tard, la même Virginie a fait un tour d'horloge au boulot hier: 9h - 21 h. Elle a fait connaissance avec l'équipe et est enchantée de son accueil. Elle a vu le chef trois fois, qui l'a mise en garde contre les stagiaires qui "ne viennent que pour profiter de la bourse". Je comprends qu'il a peut-être eu affaire à des "flancs" par le passé mais je pense qu'ici il se trompe de cible dans ses craintes. Dans les P.O., un "flanc" s'appelle aussi un "Pink Floyd". MM. Waters et Gilmour apprécieront, les autres aussi! J'en profite, vu que j'ai aiguisé les tranchants de l'arsenal virginien, pour m'écrier: "Careful with that axe, Virgie!" Il faut une culture "rock" étendue et un sens de l'approximation assez décalé pour saisir celle-ci. 

 

Dès que possible, on immortalisera notre fille-égérie dans sa tenue de travail mais il faudra que Numa Pompilius se lève tôt. Demain, mes pouvoirs d'hydromancie m'ont indiqué que ce serait un horaire "coupé". Ensuite, nous la laisserons dormir tout son saoul. Après un bref passage sur les plages, je crains que son séjour n'ait pris une tournure plus trépidante - c'était le but - et que l'été ne soit guère reposant. Ce qui me rassure, c'est que, moi une fois parti*, elle aura tout loisir de parcourir le bois d'Aricie, lisant Strabon et Ovide comme d'autres feuillettent "Foot-Magazine".

 

Bon travail, ma Loute.

 

 

*: la formulation "moi une fois parti", peu élégante mais c'est fait exprès, reprend astucieusement la fonction de l'ablatif absolu

    des latins (au datif en grec ancien), dans le genre de "Omnibus profectis, Caesar velociter ... etc". Nous utiliserions plutôt

    "après mon départ". 

 

 

 

 

 

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