CA PEUT ARRIVER

"La poste a tout mis en oeuvre ....", tu parles!
"La poste a tout mis en oeuvre ....", tu parles!

 

 

 

 

Demain,

jour pour jour,

cela fait 11 ans

que j'habite à la

rue de l'Eglise

de Corneilla.

 

 

 

 

 

 

 

Un de nos clients favoris - heureusement - vient de m'envoyer de son i-phone le cliché que voici.

 

Par bonheur, nous le servons depuis la toute première année où Christine a commencé à proposer mon vin aux restaurateurs.

Nous y avons connu quatre sommeliers déjà, dont l'archi-sympathique et facétieux Tian. Nous y avons mangé sans doute pas moins de dix fois, et notamment pour la fête d'anniversaire de mon frère en mai dernier. Et c'est délicieux à chaque fois 

 

Et alors? 

Alors, l'année est difficile pour tout le monde et je suis obligé de suivre de très près les encaissements. Je ne suis pas trop regardant de nature mais mon banquier me laisse peu de latitude. Heureusement, Christine fait preuve de diplomatie dans ses relances ... bien plus que moi! 

 

Le paiement de notre dernière facture ne m'étant pas parvenu, Christine a pris contact. C'est toujours un peu délicat à faire, même avec des gens qu'on aime bien. Nous savons en plus - par expérience - qu'il y a des moments où les liquidités sont rares alors que les choses ne vont pas forcément mal. Nos trésoreries ne sont pas très solides dans le milieu de l'alimentation. 

 

Or, le chèque a bel et bien été envoyé, on m'en donne même la date. Nous attendons encore un peu ... rien.

Pour m'en envoyer un autre, le comptable du restaurant attend une attestation de ma part qui certifie sur l'honneur ma non-réception et mon engagement à ne pas encaisser ce chèque si un autre me parvient, en remplacement. Bon, tout cela prend du temps et la cuisine a autre chose à faire; moi aussi d'ailleurs.

 

Du courrier qui se perd, cela arrive. Pas souvent, il faut le dire.

Or, ici, il ne s'est pas perdu, le facteur ne s'est simplement pas donné la peine de le distribuer. Or, j'habite au même endroit depuis que j'ai emménagé à Corneilla, la fente pour glisser les enveloppes se trouve à hauteur de visage dans la porte d'entrée de l'habitation et une plaquette en aluminium porte mon nom, en grandes lettres noires, juste au-dessus. Dans le quartier, quatre plaques signalétiques installées par la municipalité indiquent notre entreprise, comme les autres commerçants du village.

 

La factrice habituelle est adorable et efficace. Hélas, depuis quelque temps, ce n'est pas sa mobylette que j'entends. A trois reprises, un recommandé avec AR ne m'a pas été remis, mais un avis de passage à la place, alors que j'étais pertinemment chez moi, à une volée d'escalier de la sonnette, dont le timbre, très sonore, fonctionne parfaitement.

 

Je sais, ce sont des contretemps sans importance.

Sauf que: pour aller récupérer les recommandés, il faut libérer une plage horaire très pincée car les heures d'ouverture du bureau sont réduites dans un petit village.

Bien pire: le restaurateur, droit dans ses bottes, pourrait croire que je suis négligent et égare même les chèques qu'on m'envoie. Dans ce cas, il peut faire preuve de moins de diligence la fois d'après. Ou, à l'inverse, je peux mettre en doute la bonne organisation de ses règlements - on va exprimer cela comme cela.

 

Je le répète, une perte accidentelle est concevable. Ici, ce sont plusieurs épisodes de nonchalance expresse  de l'employé des postes qui perturbent tout le monde. A propos, un des recommandés provient de la marque japonaise de mon pick-up qui rappelle tous ces modèles-là pour un problème d'air-bag. Imaginez que ce soit les freins ou la colonne de direction! 

 

Et imaginez que le restaurateur, vexé, décide d'aller se fournir ailleurs à l'avenir. On pourrait le comprendre.

 

Je ne tire pas systématiquement à boulets rouges sur les fonctionnaires. J'en ai rencontrés beaucoup qui faisaient leur travail, parfois ingrat, avec application. Mais ici, c'est de la négligence caractérisée et de l'irresponsabilité.

 

Allez, j'en reste là.

Et je vous offre même en cadeau l'adresse du restaurant:

Il s'agit de "La Petite Maison" de Pao Magny, à un jet de pierre de Saint-Girons.

Pao, secondé maintenant de sa charmante épouse qui partage le fourneau avec lui, vous concocte une carte brillante, variée et super-savoureuse.

 

Son collègue de Pamiers (François Bassas) et lui devraient en toute saine logique détenir un macaron tous les deux, mais Bibendum n'a pas l'air de vouloir en distribuer dans l'Ariège.

 

Pao l'avait pourtant bien gardé au Castrum et

François connut deux pensionnaires à Matignon.

En 2017 peut-être? 

 

 

 

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