LES POMPIERS N'ETAIENT PAS A LA FÊTE

Le foyer principal se trouve à 12 km à vol d'oiseau
Le foyer principal se trouve à 12 km à vol d'oiseau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous décrirai

par ailleurs 

ma promenade enchanteresse

sur le site des

anciennes salines 

de Peyriac-de-Mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour l'heure, voyons comment cette fête du 14 juillet, souvent synonyme de banquet pour les escouades de pompiers, s'est mutée cette année en dur combat contre le feu. Depuis 15 jours, pompiers de métiers et volontaires sont soumis à un régime intensif d'interventions. Avant-hier, il a fallu évacuer plus de 3.000 campeurs sur la zone de Toreilles-Plage et du Barcarès, avec des dizaines de tentes, mobil-homes et équipements détruits par les flammes. En même temps, un gros feu de forêt sévissait sur Bize-Minervois.

 

Et aujourd'hui, vers 14 h 30', des volutes importantes montaient au-dessus de Narbonne, vu d'où nous nous trouvions. Et de fait, c'est du côté de Bizanet et de Montredon, en bordure de la jolie forêt de pins de Fontfroide (et son abbaye) et à une encablure des "Hauts de Narbonne" avec ses lotissements, qu'un gros incendie s'est déclaré, attisé par de la tramontane à 110 km/h en rafales. Nous avons assisté à la noria des Canadairs et des hélico bombardiers d'eau et j'ai lu que plus de 300 hommes avaient été engagés sur le terrain. On attend des renforts venus de Marseille.

 

Au moment d'écrire ces lignes, il semble que les abords immédiats de Narbonne - après "les Hauts", c'est la zone industrielle de "La Coupe" qui occupe le pied de la colline, et j'y ai mon ... cartonnier! - ont pu être sécurisés, mais le feu reprend de plus belle vers Fontfroide. 

 

La France met dans le même panier tous ses "fonctionnaires". Les pompiers en font partie. Pour les professionnels, ils sont assimilés à un corps militaire et on les accommode à toutes les sauces: sauveteurs sur les plages, ambulanciers du SAMU, premiers secours dans les manifestations publiques, appels au domicile, nids de guêpes ... Même si les volontaires - assez bien formés d'ailleurs - les secondent vaillamment, tous ces types en ont plein les bottes. Et ils se retrouvent parfois dans des situations particulières. Ainsi "mon José" a-t-il dû prêter son secours (tout ému) à une parturiante. Lui-même n'est pas papa! L'histoire ne dit pas s'il a dégagé le bébé très loin en touche après la délivrance, au-delà de la ligne des 22 mètres. 

 

Au-delà du côté spectaculaire et sensationnel de ces événements, et en marge du danger pour la vie des hommes et de la faune, je déteste voir la nature en proie aux flammes. Cela me choque, me meurtrit cruellement. Jean Giono a le don de m'émouvoir profondément quand il évoque les grands incendies près de Manosque, par exemple.

 

J'espère que cette horreur prendra fin rapidement 

et merci aux pompiers pour leur aide et pour leur dévouement.

 

 

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