ON S'Y EST POSE POUR UNE COURTE ESCALE

Poca, alias La Loute, devant le golfe de Roses
Poca, alias La Loute, devant le golfe de Roses

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle venait de se taper

19 heures de boulot;

on a pris un peu de repos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous savions que le stage de cet été ne serait pas une sinécure. En fait, il tourne parfois aux travaux forcés. Après une semaine bien remplie, la journée de samedi, commencée à 9 heures du matin, ne s'est terminée que tard dans la nuit de dimanche

(à 4 heures du mat'), soit 19 heures de taf' sans discontinuer. Après lui avoir laissé un long repos dominical, j'ai récupéré notre stagiaire lundi matin et nous avons fait une petite virée vers la Costa Brava, baignée de soleil mais rafraîchie d'un peu de vent marin. Il y a très peu de monde sur tout le littoral: places  libres dans tous les parkings municipaux, nombreuses tables vides aux terrasses. Je n'ai jamais vu cela pour une fin juillet.

 

Après un petit arrêt à Llança (pâtisseries en guise de breakfast tardif), nous avons pris la direction de la partie sud du Golfe de Roses, dans cet Alt Empordà. Cela cognait dur sur le front de mer et nous avons fini par prendre place à une terrasse, pour nous régaler d'un peu d'Ibérico et surtout des spécialités (hors de prix mais très savoureuses) de cette partie de la Méditerranée: les grosses crevettes (gambettas) et les langoustines des bords de côte. Le tarif du restaurant choisi était tout à fait "normal" pour l'essentiel, y compris les autres préparations de fruits de mer, mais ces crustacés issus de la pêche locale, très recherchés, "profitaient" d'une surtaxe sensible. Je dois dire que leur chair était succulente et leur état de fraîcheur magnifique. Mais nous avons eu droit à: une assiette propre, les bébêtes bien saisies a la planxa et ... c'est tout. Même pas une rondelle de citron. Pourtant, tout le reste des plats servis aux autres tables étaient bien accompagnés. En revanche, le verre de cava à 2 € (très bon) et la bouteille de xarel-lo n'ont pas grêvé l'addition finale. L'Espagne culinaire est parfois surprenante. 

 

Le chemin du retour, qui s'annonçait plutôt comme une sieste mobile pour ma fille et comme un cruise-control organisé pour le pick-up et moi, s'est transformé en quatre longues heures de pérégrination: un incendie de broussailles de plus avait nécessité l'interruption de l'A 9 entre Maureillas et le Boulou, ce qui amena les Espagnols (sans prévenir en amont), à dévier les véhicules dès Figueres. Après avoir roulé au pas sous le cagnard pendant deux heures, j'ai sauté sur le premier embranchement qui filait vers le Vallespir, faisant le long détour par Arles-sur-Tech pour rejoindre le Riberal. J'avais à peine commencé à suivre les premiers lacets qui mènent vers le col au niveau du Roc de Fraussa que ... le voyant de la réserve de gasoil m'alertait. Heureusement, une petite pompe automatique m'a sauvé, à hauteur de Maçanet de Cabrenys. Lors de la redescente, cela brûlait toujours aux abords du Boulou. La situation excessivement sèche que nous connaissons, et de manière très précoce dans l'été qui a à peine commencé, nous promet des semaines encore pénibles. 

 

Les petites bibiches du midi n'ayant pas rassasié notre cuisinière,

c'est d'une bonne bourre de tagliatelle sauce Roquefort que je l'ai satisfaite avant la nuit.

C'est si simple de faire plaisir aux jeunes femmes ... vu sous l'angle d'un papa! 

 

 

 

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