PAUVRE MAURISSE GREVISSE, PAUVRE BLED, PAUVRE BESCHERELLE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils passent à la trappe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le corps d'un texte, particulièrement s'il est long, il m'arrive de laisser échapper l'une ou l'autre petite faute d'orthographe ou d'accord. J'en suis tout contrarié mais cela peut se produire.

 

Par contre, je fais systématiquement la remarque, parfois de manière neutre, souvent sur le ton goguenard, jamais avec méchanceté, quand je rencontre des "grosses" fautes dans une intervention courte ou, pire encore, dans un titre, un slogan ou une caricature. Le moindre des respects quand on veut faire passer un message moral ou politique aux autres est de se relire. 

 

Souvent, des réponses aggressives, injurieuses ou désabusées me reviennent en ricochet. On me réplique: "L'orthographe est la science des imbéciles". Aujourd'hui, une caricature - pas bien intelligente en plus - inscrivait dans le phylactère: "Ma femme s'est faite bouffer par un requin". Je me suis permis un "Ce serait tellement mieux sans faute d'orthographe" et puis la référence de la règle qui rappelle - au-delà de la subtilité qui consiste à accorder ou non suivant que le complément d'objet est celui de l'infinitif ou pas - qu'avec certains verbes, dont faire, suivis d'un infinitif, le problème ne se pose même pas. 

 

Eh bien, j'ai eu droit à des "Qui ça intéresse (sic)?" et à une série de "like" sur cette remarque, suivis d'attaques ad hominem à mon égard. Je précise qu'il s'agit de gens que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam et qui se piquent de faire circuler pamphlets et caricatures. Je suis invexable, ou presque, mais ma réflexion se porte plutôt sur le phénomène. J'ai subi une volée de bois vert car j'avais "osé" insister sur un point d'orthographe, de manière non-nominative.

 

Tout se passe comme si une forme de rebellion très primaire, très primitive de certaines catégories d'intervenants - pas forcément des "djeuns" - se manifestait par un rejet des règles de l'écriture. Or, il s'agit d'un groupe qui communique à tout-va.

On veut dire des choses, les faire lire, mais on ne se donne pas la peine d'y mettre les formes nécessaires. Bien plus, on "se moque", on "attaque" ceux qui s'y appliquent.

 

Spontanément, la réflexion: "P'tits cons" m'est venue à l'esprit.

Mais je n'y ai pas cédé.

 

 

 

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Comments: 1
  • #1

    Philippe Thysebaert (Friday, 22 July 2016 09:05)

    T'as raison Léon, avec Ferrat et Brassens, chantons les pauvres petits c... et ne leur cédons pas la belle orthographe.