PEYRIAC-DE-MER

L'étang du Doule, vu de sa rive "littorale" (occidentale)
L'étang du Doule, vu de sa rive "littorale" (occidentale)

 

 

 

 

Lors de la dernière fête nationale

des "fromages qui puent",

nous avons fait une incursion

agréable dans l'Aude.

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir parcouru une partie de l'appellation Fitou, nous avons obliqué vers la Grande Bleue et sommes atterris à Peyriac-de-Mer. L'ancien café du village remis au goût du jour propose toute une série de plats occitans typiques, à prix modéré et la carte des vins est exhaustive pour ses vins locaux, s'étendant ensuite sur les Corbières et la Clape: 100 sur 100. 

 

Dès qu'on quitte la petite bourgade, non sans avoir traversé la ... rue de l'Eglise pour aller voir le maître autel et certaines chapelles toutes en marbre blanc, on arrive au bord de l'étang où jadis on exploitait les salines. Il semble qu'une minuscule activité artisanale se poursuit mais un sentier de caillebotis sur pilotis permet de parcourir les anciens marais salants à pied sec, puis de faire plus loin le tour des deux lagunes constituées par l'étang de Peyriac, suivi de celui du Doule, jusqu'à la bande de sable qui longe l'étang de Bages proprement dit. Comme c'était le jour où un incendie faisait rage sur Bizanet, nous avons aussi assisté aux remplissages des Canadairs et autres Trackers, justement  dans la rade de l'étang de Bages-Sigean lui-même.

 

La promenade est plate et bien dégagée, l'endroit est harmonieux, on y observe les oiseaux de mer et quelques hérons cendrés, ainsi qu'une cigogne occasionnelle. On dit que quelques couples se sont sédentarisés à Sigean, non loin de là. Je ne sais pas s'il ont embrassé le culte évangéliste.

 

L'étang de Bages, lui, couvre 1300 ha dans le périmètre du Parc naturel régional de la Narbonnaise (Natura 2000) et il échange ses eaux avec celui de Campignol. On y trouve quelques coquillages, des muges, dorades et loups, ainsi que quelques anguilles. J'ai mangé les dernières, leur prise est interdite après le 15 juillet. 

 

Sur le pourtour, le pin d'Alep (= pin blanc de Provence, pin de Jérusalem) abonde. Il pousse magnifiquement bien en sol calcaire et aride (on se situe entre Clape et Corbières). Par contre, on ne se sert ici pas de sa résine pour aromatiser les vins, comme en Grèce. Jadis, son écorce servait à protéger les filets des pêcheurs, après l'avoir pillée pour en extraire les tannins. Son bois fait de bonnes charpentes, et servait aussi à la construction navale et à l'étayage des galeries minières. 

 

Après une divergence de vues quant à l'orientation du retour de notre balade, j'ai pu marcher en solitaire pendant quelque temps, le vent faisant onduler la surface de l'eau et son bruissement se combinant au vacarme des cigales.

 

Elle est douce, ... l'Occitanie, comme cela.

Et moi, ce nom régional me convient parfaitement.

 

 

 

Write a comment

Comments: 2
  • #1

    Philippe Thysebaert (Friday, 22 July 2016 17:09)

    Ah les chemins de traverse,... il les aime à mourir, Léon !

  • #2

    Luc Charlier (Saturday, 30 July 2016 14:56)

    Parfois, cependant, je préfère aller dormir, en Haute-Savoie par exemple.