Xing Hui et son soigneur
La dernière fois que nous avions assisté, à distance respectueuse, au goûter des pandas, tout un staff asiatique surveillait le déroulement de la scène et c'est Tania, qui joue un peu le rôle de "chef soigneuse" au parc, qui présidait la cérémonie. Cette fois, le soigneur belge attitré de Xing Hui lui a donné son "panda cake" tout en jouant de manière complice avec l'ours.
Ce biscuit à base de céréales est complémenté en calcium et en acide folique, dont manque le bambou. L'ours en est friand et se livre à des tours pour essayer d'amadouer le gardien afin d'en obtenir plus. Il fait le beau, se dresse, montre son ventre et insiste par toute sorte de facéties et de mimiques.
L'espèce d'anse à l'avant plan, où le soigneur incite l'ours à mettre régulièrement sa patte qu'il carresse alors, permet de fixer l'avant-bras quand il s'agit de faire une prise de sang. Le panda pose son membre dessus avec beaucoup de bonne volonté, sachant que Pavlov et ses disciples le récompenseront. Mais voyez les griffes - brrrrr ! - il s'agit bien d'un ours, et les crocs ne sont pas en reste. Le personnel entre dans la sphère intime de l'ours, avec complicité, et le caresse. On tient par contre tout le monde éloigné, par mesure de sécurité d'une part, mais aussi pour éviter de trop nombreux contacts avec des agents potentiellement pathogènes.
Ils sont protégés comme un écrin à la place Vendôme, les pandas!
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