LE "VISMET", CHRISTINE COMMENCE A SE REPERER

Une cave à vin pour repaire
Une cave à vin pour repaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le samedi soir, 

c'est pot-au-feu

chez Gresa et Christophe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On l'avait annoncé, on y est allé, on vous l'a décrit: Majou a "fait" le salon Vini Birre Ribelli, le seul de l'année où je me rende. Patrick Böttcher propose aux exposants de se retrouver le soir chez toute une série de restaurateurs de l'agglomération bruxelloise. Impossible de rassembler tout le monde. Le samedi soir pourtant, c'est chez un excellent caviste du centre de la capitale que je suis allé ... manger, faussant compagnie à la horde vigneronne rebelle.

 

Il s'agit de Christophe Le Berre. Après avoir officié jadis - il est sommelier de formation - chez un autre Christophe, du côté des Carmélites, il a ouvert une "cave à vin" (Le Repaire du Sommelier) dans le quartier du Vismet, pile à la rue de Flandre en fait. On a l'impression que sa boutique n'est jamais fermée et il y règne une ambiance d'accueil décontracté, mais professionnel. Pour ceux qui, comme moi, aiment le Bebop (et après), des vinyls tournent presqu'en permanence sur la platine. Je ne sais comment il évite les "scratch-scratch" du diamant ou du saphir. 

 

La sélection est personnelle, majoritairement française mais allant en s'élargissant de plus en plus et les prix sont très corrects. Il vend même certains de mes vins un tantinet moins cher qu'au domaine! Une espèce de club informel réunit les clients fidèles à intervalle régulier autour de - beaucoup de - bonnes bouteilles, souvent en magnum d'ailleurs. C'est à un de ces happenings qu'il a convié Christine et moi. Sa compagne avait mitonné un pot-au-feu. Extrêmement savoureux, contenant une grande variété de légumes dont des champignons de Paris importés tout droit de Belgrade, faisant la part belle aux os à moëlle et ne renfermant pas trop de sel, il m'a plus que rassasié. Je n'ai qu'un seul regret: je pense que les restes - on avait vu large - devaient être encore plus tendres lors de la reprise de feu du lendemain.

 

Devant bosser le jour suivant, le couple majolien est parti à la demi de minuit. On a revu l'un ou l'autre client au salon le dimanche et il paraîtrait - paraîtrait - que les bouchons sautaient encore sur le coup de cinq heures du mat'! Nous avions bu dans la soirée un nombre déjà respectable de très bons vins, dont celui d'un de nos commensaux, le domaine Rouge Bleu chez Thomas et Caroline (Ste Cécile-les-Vignes) et j'ai réussi la performance de ne PAS reconnaître la cuvée de vieille vignes de manseng de Jean-Bernard Larrieu (La Chapelle de Rousse) que je pratique pourtant pas mal ainsi que ... propre notre Loute 2012! On mettra cela sur le compte de la fatigue, du voyage, de la présence de Brett. sur les bords de la Senne et de mon grand âge. Heureusement, ma description du flacon fut flatteuse et les convives ont beaucoup aimé le vin. C'est déjà ça! 

 

Je ne suis pas un grand modeste, et je ne l'ai jamais prétendu. J'ai acquis une certaine expérience en matière de péchés capitaux, capiteux et autres. Mais pour ce qui est de la dégustation, l'humilité vient vite à qui la pratique assidûment. Je me suis donc livré de fort bonne grâce à l'exercice de la description des vins en première position, la qualité de professionnel m'exposant à ce genre de piège. Je ne me défausse jamais. Mais au jeu des devinettes, ce ne fut pas mon jour. No problemo.

 

On en profite pour remercier nos hôtes d'un soir,

pour leur invitation d'abord, pour l'ambiance qu'ils ont su créer ensuite

et pour la belle brochette d'amateurs qui ont partagé la soirée.

 

 

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