UN TEMPS DE FOU, DANS LE NORD-ALLIER

Féérique ...
Féérique ...

 

 

 

 

 

 

En bordure de la N 79 ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après que nous eumes quitté Coxyde en début de matinée, c'est la commune de Saint-Victor et son Hôtel Le Jardin Délice, qui nous hébergea le 2 décembre dernier. Cet étrange bâtiment de style kitsch, rénové avec soin, aurait sa place dans la campagne profonde du Mid-West états-unien, à ceci près qu'on y mange (très) bien. N'écoutez pas les avis émis sur les réseaux sociaux touristiques concernant l'accueil: la préposée à la réception, le jeune homme et la jeune fille qui assurent le service en salle, la dame qui supervise (la patronne?), la responsable du buffet qui agrémente le petit-déjeuner et l'employée qui s'occupe du check-out ... tous impeccables. Petit bonus, une employée (secrétaire ?) arrivée le matin dans la partie administrative arbore un sourire ... angélique, alors que nous ne sommes pas au Plessis-Bellière. Charmante apparition qui me fait regretter une absence totale de contentieux.

 

Nous avons choisi le menu le plus modeste: une jolie assiette de poisson fumé dans la maison et ensuite de l'omble-chevalier, plus le dessert. Présentation, textures et légumes d'accompagnement exquis. La carte des vins, elle, est trop chère, malheureusement. J'ai jeté mon dévolu sur un Menetou, blanc évidemment. Les pinot et gamay, ainsi que les rosés de ce vignoble du "Centre", ne m'emballent jamais, même chez les bonnes maisons.

 

C'est sous un climat très surprenant que nous avons repris la route du sud le vendredi matin: près de 10° C, beaucoup de brouillard, pas de verglas sauf dans les virages très à l'ombre et de grosses alternances de ciel dégagé et de purée de pois en 10 kilomètres de macadam. J'avais décidé de reconnaître un peu le nord du département et une petite erreur de navigation à hauteur de Montmarault nous a fait errer sur la nationale qui file vers Moulins, pas vraiment notre direction. On a avalé du chemin bourbonnais! 

 

Un grand nombre de jolis paysages s'est offert à nous, loin des gaz générateurs de cancers du rein des patrons-bandits de l'usine de Commentry qui fabrique de la vitamine A par la voie du composé C5, notoirement dangereux. J'ai déjà blogué là-dessus plusieurs fois. Les capitalistes du monde pharmaceutique ne veulent qu'une chose: tout, et peu importe le prix à payer en termes de dégâts pour la santé du personnel.

 

N'empêche, ces frimas sur la campagne à une quarantaine de kilomètres de Moulins sont de toute beauté.

Même si un col vésical sensible et une prostate peu docile ne m'y avaient pas obligé,

je me serais arrêté plusieurs fois.

Et vous, amis lecteurs, vous profitez de la vue dans la foulée.

 

 

 

 

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