Je vais rassurer
nos admirateurs.
Couché très tôt hier soir - je ne me souviens même pas d'avoir éteint ma liseuse - j'ai eu du mal à sortir des plumes à 5 h 30' ce matin. Pourtant, il fallait bien écouler la cuve N° 9, la plus grande du domaine mais qui était très peu remplie. Si vous êtes sages, je vous expliquerai pourquoi ce choix un jour, car chez nous "tout est réfléchi".
A huit heures, José est arrivé. Zorro n'était pas libre. C'est d'ailleurs sa presse à bras - celle de José, pas de Zorro. J'étais déjà en nage et perclus de courbatures. Nous avons rempli trois fois la cage du pressoir: 150 litres de très bonne presse et 300 kg de marc peu sec. En fait, j'aurais pu utiliser le pressoir pneumatique mais il fonctionne imparfaitement pour d'aussi petits volumes. En outre, il me faut au moins deux heures pour le nettoyer et le désinfecter ensuite. Pas la peine.
Nous avons porté le marc sec à la distillerie, je suis rentré tout nettoyer et il était ... l'heure de se mettre au lit, impérativement. Impossible de continuer, exténué. Je précise que José n'était plus là, pour ne pas inquiéter sa famille quant à ses préférences, notamment son adorable soeur. Trois heures plus tard (vers 17 heures donc), à mon réveil, j'ai enfin compris ce qui se tramait: douleurs sourdes aux quadriceps et aux chevilles, mains engourdies, colonne vertébrale raide comme une planche, joues en feu et frissons. Depuis que mon diabète s'est déclaré ouvertement, j'ai de plus en plus souvent trop chaud et rarement froid par contre. En outre, je ne fais depuis lors PAS de fièvre, jamais. Mais là, pour le coup, pas de doute, c'est un syndrome grippal. D'ailleurs, le paracétamol me soulage énormément. Et je respire de plus en plus mal, même au repos, avec de temps à autre une petite toux sèche. Il manque les céphalées mais elles peuvent rester là où elles sont.
Dans deux jours, il n'y paraîtra plus.
Donc, ce n'est pas encore le moment d'expirer pour tonton Léon.
Bonne soirée à vous.
Write a comment