CHEZ HELENE ET PASCAL

Encore eux!
Encore eux!

 

 

 

 

 

 

Eh bien oui,

quand j'accueille des amis,

on circule. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jour de notre petite visite à Toulouse, c'est chez Pascale et sa femme, au Relais de Riquet, que nous avons pris le lunch. Initialement prévu comme une petite collation, nous avons fini par un menu plus que copieux, de quoi nous caler pour arpenter les trottoirs de la ville rose.

 

Pascale a repris cette "guinguette" le long du canal du Midi, au Ségala, un hameau de Labastide d'Anjou, dont il est originaire.

Bien que chef de cuisine de formation, et pêcheur enthousiaste par passion, c'est dans ses fonctions de sommelier que nous l'avions rencontré, il y a pas loin de 10 ans maintenant. Il officiait à ce poste chez Gérald Garcia, à la belle hostellerie de la Pomarède. Il fut un des premiers à apprécier le charme de la Cuvée Miquelet 2005.

 

Tout naturellement, revenant à ses premières amours et partageant les fourneaux avec Hélène, il a gardé une offre très alléchante pour sa carte des vins, et à des tarifs "étudiés". Nous y figurons régulièrement, au propre comme au figuré: à la cave avec nos bouteilles et sur la terrasse pour nos estomacs. En plus, l'endroit est romantique à souhait.

 

Bien des années plus tard (début 2016 en fait, voir ICI) nous avons découvert que le grand-père affectif de Christine, un certain Lucien, était en fait le vrai grand-père génétique de Gérald Garcia, justement, suite à une rocambolesque histoire de remariages. Le monde est petit.

 

Le monde est aussi mal fait. Le chef vient de nous apprendre qu'il s'était vu forcé d'arrêter ses activités à la Pomarède, après 10 ans d'étoile Michelin et d'excellence, sur décision de justice. Il est très difficile de faire tourner un restaurant de standing et un hôtel de qualité par ces temps de crise, surtout dans une zone de moindre passage.

 

M. Garcia avait fait transformer un ancien presbytère en un petit centre de balnéo avec une demi-douzaine de chambres. Il avait obtenu une aide publique à cette fin, mais moindre qu'initialement prévu. Il louait le reste, restaurant et hôtel, à la municipalité. Au renouvellement d'un bail, on l'avait sommé soit d'acheter le bien, soit de s'en aller. Un montage financier avait été trouvé mais son coût s'est avéré lourd à supporter, en pleine crise de confiance de la clientèle des beaux restaurants, au milieu des attentats et autres. Plus récemment encore, devant le renouveau du succès, une grosse chaîne spécialisée dans le CHR de luxe était intéressée comme repreneur. En effet, le chef très motivé (remariage et papa pour la première fois), une équipe de qualité avec un maître d'hôtel expérimenté et madame à l'accueil semblaient renouer avec une occupation meilleure de l'établissement. Hélas, les termes de la location-vente de la bastide et les charges importantes de l'affaire n'ont pas permis de finaliser.

 

Gérald et sa femme sont donc officiellement "disponibles" - il me l'a dit lui-même - pour une autre aventure. Son souhait serait de développer un concept de restauration et chambres d'hôtes de standing au sein d'un important domaine rural, agricole ou même viticole. Avis aux amateurs.

 

Bon courage a Pascale et Hélène pour aborder la saison d'automne,

avec la clientèle locale qui réinvestit les lieux,

et la clientèle des vacanciers et des plaisanciers qui se fait plus rare.

 

Et bon courage à Gérald et à Marjorie dans leur nouvelle orientation.

 

 

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Comments: 1
  • #1

    thierry charlier (Tuesday, 06 September 2016 12:15)

    triste nouvelle !