TRUFFE DE RESSOURCES, LE BON Dr INGELS !

Un accord classique, sinon original
Un accord classique, sinon original

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Simple et de très bon goût,

coco! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je pense que ce 1988 pourrait bien être la dernière bouteille de vin de Bordeaux que j'aie achetée. Et je dois cette heureuse initiative à un connaisseur d'entre les connaisseurs: Michel Ingels. Cet ami exquis, qui me supporte depuis 1974, m'a offert à l'automne dernier en guise de cadeau d'anniversaire, un ensemble casque d'écoute + amplificateur spécifique, qui constitue à l'usage une des meilleures idées que cerveau humain eût conçue. En effet, nous passons pas mal de temps à La Franqui, quand c'est possible, et je n'ai pu y transporter pour l'instant qu'une installation stéréo "correcte" sans plus. Le confort offert par son cadeau, intialement destiné à éviter à Christine les désagréments d'un volume sonore requis par un audiophile mais honni par une compagne peu docile, se double d'une qualité d'écoute bien supérieure. Merci encore, ami très cher.

 

Mais c'est lui aussi qui avait repéré, in illo tempore, que le domaine racheté au début des années '80 par Denis Durantou s'installait dans la cour des grands de Pomerol, pour un prix à l'époque encore très raisonnable. Nous avions partagé une caisse et je ne crois pas que chaque bouteille nous était revenue à 600 FB (15 euros). A l'époque, la propriété comptait encore quelques malbecs et 15% de vieux cabernets francs, rescapés du gel de 1956, en plus de sa majorité de merlot, bien sûr. Je n'ai pas suivi l'évolution depuis lors car mon préteur ne se soucie pas des vignobles septentrionaux (!). Toujours est-il que cette bouteille, maintenant à maturité, confirma la bonne entente entre les vins de la rive droite et madame la truffe.

 

En effet, c'est l'autre moitié du petit diamant noir de mon entrée qui a garni notre plat de ce midi, simple une fois encore. J'ai préparé les fettucini dans un bouillon de viande (cube, un demi) dont une partie m'a servi à déglacer les sucs de cuisson de la viande, après réduction. Il s'agissait de "tournedos" (bardés donc, comme vous pouvez le constater sur l'image) de veau précoce des alpages pyrénéens, très tendre.

 

E poi basta! 

 

 

 

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